Sa rage de vivre

À sa naissance, ses chances de survie étaient minimes. Néanmoins, grâce à la générosité des Mauriciens, le petit bonhomme, devenu grand, a survécu. Aujourd’hui, il a encore besoin de vous.

C’est un survivant. Un héros des temps modernes. Eh oui, Govind Karan Tohooloo n’a que 11 ans, mais il a frôlé la mort à de nombreuses reprises. Depuis les premières heures de sa vie – il est né le 31 mars 2000 par césarienne et pesait 4,4 kg – chaque jour est un combat pour lui. À cause de plusieurs malformations (au cœur, au rein, au système d’excrétion et à la vessie), il a dû subir de nombreuses interventions chirurgicales pour tenter d’avoir une vie normale. Depuis, quelques années c’est – presque – le cas. Et c’est en grande partie grâce à la générosité de nombreux Mauriciens qui, à travers des dons, ont financé ses différentes opérations.

Néanmoins, après plusieurs années de répit, Govind Karan a une nouvelle fois besoin de vous, de votre générosité (voir hors-texte pour les détails). Il est nécessaire qu’il se fasse opérer de la vessie au plus vite. «C’est une intervention essentielle avant le début de sa puberté. Sinon ça sera trop tard», explique sa maman. Trop tard médicalement, certes. Mais aussi trop tard «psychologiquement» pour son enfant, estime Vindoomutee : «Il n’est pas bien dans sa peau, il se sent terriblement différent. Je sais qu’il est malheureux.»

Govind Karan, qui se renferme de plus en plus sur lui-même, porte encore des couches alors qu’il vient d’entamer sa dernière année à l’école primaire Pandit Sahadeo, à Vacoas. Une situation douloureuse pour l’écolier. «Il ne se fait pas d’amis. Les enfants ne comprennent pas qu’il en porte encore», poursuit la mère courage qui se bat depuis plus de dix ans pour son «miracle de la vie». C’est ainsi qu’elle le nommait en 2006.

Cette année-là, après la pose d’une artère artificielle pour son cœur, le jeune habitant de Vacoas, sa maman et le reste de sa famille (son papa, Ashock, chauffeur, sa sœur, Karishma, et son frère, Arjoon) faisaient la une de l’édition du 31 décembre 2006 de 5-Plus Dimanche. Pour la première fois, loin des hôpitaux, le petit bonhomme passait un Noël et un réveillon de la Saint-Sylvestre avec les siens. Pendant quelques années, le garçonnet s’épanouit, débute sa scolarité et découvre les «joies de la vie» : «Il n’y avait que ce problème de couche. Sinon, il montait à bicyclette, il passait du temps avec son chien, Dilo».

Néanmoins, depuis un an les difficultés de santé de Govind Karan ont refait surface : «L’année dernière, il est à peine parti à l’école.» Des moments d’intense fatigue, des périodes de lassitude… C’est le signe qu’il est – peut-être – temps de changer d’artère artificielle : «Il grandit, son cœur aussi. Alors, il faut renouveler cette greffe.» C’est pour cela que Vindoomutee ne peut se prononcer sur la somme exacte nécessaire : «Pour l’opération de la vessie, il faut Rs 350 000. Mais si sur place, on a besoin d’opérer son cœur, je ne sais pas combien ça va coûter.»

De nouvelles épreuves pour cette famille qui reste soudée, malgré tout : «Nos moyens sont très limités. Mais c’est ensemble que nous allons faire face pour notre enfant.» De nouvelles souffrances pour Govind Karan… Les dernières, espère sa mère. Car même un survivant, un héros des temps modernes, a besoin de pouvoir souffler.

Yvonne Stephen

Un petit coup de pouce

Un don peut changer une vie. Govind Karan en est la preuve. Grâce à la générosité des Mauriciens, l’écolier a sensiblement amélioré sa qualité de vie. Vous pouvez encore lui donner un coup de main. Vous pouvez encore participer pour que son existence soit meilleure. Pour ce faire, n’hésitez pas à donner généreusement. Les numéros de compte suivants sont mis à votre disposition

● Mauritius Commercial Bank (Govind Avatacer Karan Tohooloo) : 0441293409

● Mauritius Commercial Bank (V. Tohooloo) : 083030077

● Mauritius Post and Cooperative Bank : 0200013641300001

● Barclays Bank (A.Tohooloo) : 17-8016083

● State Bank (V.Tohooloo) : 01810100186870