À 73 ans, elle aurait vécu un véritable calvaire entre les mains de son bourreau. Celui-ci, un dénommé Pierrot Immouche, 36 ans, l’aurait violée à plusieurs reprises dans la soirée du 15 au 16 janvier. Admise à l’hôpital Jeetoo pour des soins, elle a sombré dans le coma, le 19 janvier, et est actuellement à l’unité des soins intensifs. Le médecin légiste, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a décelé plusieurs blessures sur la victime.
Le présumé agresseur, un habitant de la cité Borstal, père d’une fille de 12 ans, a été arrêté par la police. Il répond d’une accusation provisoire de viol. Il venait d’obtenir la liberté conditionnelle
pour une affaire de sodomie sur une jeune femme.
Dans la soirée du 15 janvier, Pierrot Immouche se serait introduit chez la septuagénaire en ouvrant sa porte, qui ne ferme qu’avec un «crochet», à l’aide d’un couteau. Une fois à l’intérieur, il aurait réveillé la vieille dame qui dormait à poings fermés et l’aurait forcée à avoir des relations sexuelles avec lui. Il aurait abusé d’elle à plusieurs reprises durant la nuit avant de rentrer chez lui.
Le lendemain matin, la septuagénaire n’a pipé mot à personne de l’agression qu’elle avait subie. «Lundi matin, elle est allée voir une voisine pour lui dire que Pierrot avait fait irruption dans sa maison et elles sont allées à la police pour porter plainte. Mais à aucun moment, elle n’a dit qu’elle avait été violée. Elle avait honte», explique une autre voisine.
Selon notre interlocutrice, ce n’est qu’en début d’après-midi que la vieille dame aurait fini par parler de son calvaire. «Je suis allée lui rendre visite. J’ai été choquée de voir la quantité de sang qu’il y avait sur le sol. Elle saignait abondamment. Et c’est là qu’elle a fini par me dire ce qui lui était arrivé. Elle portait aussi de nombreuses blessures sur différentes parties de son corps. Elle se tenait à peine debout. C’est dire à quel point elle a été torturée», souligne notre interlocutrice.
Les deux dames prennent à nouveau le chemin du poste de police : «Je l’ai accompagnée pour qu’elle fasse une nouvelle déposition. Elle a ensuite été conduite à l’hôpital de Candos puis transférée à l’hôpital Jeetoo où elle est toujours admise.»
La présumée victime, veuve depuis de nombreuses années, n’a pas d’enfant et vit seule dans sa modeste case en tôle. Face à son bourreau, elle n’a pas pu se défendre.