Il nettoyait le toit de sa maison lorsque l’irréparable s’est produit.
Le grand gaillard que tout le monde appréciait et qui était un fan inconditionnel des Diables rouges n’est plus. Noël Sadien, 67 ans, a connu une fin tragique, le mercredi 11 janvier, après avoir fait une chute du toit de sa maison. Cet habitant de la route Bassin, à Quatre-Bornes, faisait du nettoyage quand l’irréparable s’est produit. Son décès a été constaté sur place par le personnel du Samu. Le rapport d’autopsie indique qu’il a rendu l’âme des suites de ses nombreuses blessures.
Depuis ce terrible drame, Ginette, 64 ans, l’épouse de Noël, et ses filles Annick et Julia sont inconsolables. Elles s’accrochent désespérément aux souvenirs laissés par le défunt. «C’était un mari exemplaire. Il avait beaucoup de principes. Sa vie était réglée comme une horloge. Il se réveillait tous les jours à 4h30 pour aller acheter du pain. Il préparait ensuite le thé et mettait de l’ordre dans la maison et dans la cour. Il finissait toujours avant 6 heures», confie Ginette, les larmes aux yeux.
Annick, elle, garde de son père l’image d’un homme attentionné : «Il était formidable comme père. On n’a connu que du bonheur à ses côtés. Il adorait ses trois petits-enfants, nos deux chiens et Manchester United. Il ne ratait jamais un match. C’était aussi un bricoleur et un amateur de jogging. Dans le passé, il a travaillé comme mécanicien à l’usine de Réunion et de Mon-Désert, Alma. Il avait fêté ses 67 ans le 24 décembre.»
Deux semaines après, c’est le drame. «Il est le seul à savoir ce qui s’est passé. Il était sur le toit pour retirer des feuilles mortes lorsqu’il est tombé. Mon père a eu des fractures au niveau du crâne et de la mâchoire. Il y avait aussi du sang sur son torse. Il a peut-être perdu l’équilibre en faisant une fausse manoeuvre. Le poids de son corps ne l’a pas aidé dans la mesure où il était un grand costaud», souligne Julia.
Les funérailles de Noël Sadien ont eu lieu le jeudi 12 janvier.