• Élodie Kathalea Gaspard, torturée, violée et tuée à 7 ans - Sa mère Annaelle : «Mo pann kapav get so figir telman inn tortir li»
  • Liverpool vs Manchester City : avis de tempête pour les Citizens
  • Touchés en plein coeur !
  • Fateemah, 21 ans, en Inde pour des soins après avoir eu les pieds broyés par un tapis roulant à Grand-Baie La Croisette - Sa mère Yasmine Dilmahomed : «Elle est forte mais elle souffre beaucoup...»
  • MTC : vers le retour des vents favorables
  • Invitation de Rezistans ek Alternativ - Pique-nique à Pomponette : pourquoi j’y serai…
  • «Sega Tipik Sa» : un documentaire pour découvrir et célébrer dix ans de reconnaissance
  • Un sexagénaire succombe à ses blessures après une agression - Yash, le fils d’Anand Lutchmon : «Mo papa inn trouv lamor dan rann enn servis»
  • Chrysalide, 20 ans d’une riche aventure
  • Shameem Dewanuth décède quelques heures après un accident de la route - Sa sœur Shaheen : «Nous devons chérir nos êtres chers tant que nous en avons l’occasion…»

On lui opère la jambe droite au lieu de la gauche

ALL1.jpg

Seïmane Morin ne compte pas en rester là.

Seïmane Morin dit avoir vécu un véritable cauchemar en ce début d’année. Elle s’était rendue à l’hôpital pour se faire enlever un abcès en haut de sa jambe gauche mais c’est sa jambe droite qu’on a opérée. Au final, c’est dans une clinique privée qu’elle s’est fait enlever son abcès pour la modique somme de Rs 25 000.

2012 a mal commencé pour elle. Car elle a vécu une horrible expérience à l’hôpital Victoria, Candos, qu’elle n’est pas près d’oublier. Seïmane Morin, 33 ans, qui souffrait d’un abcès en haut de sa jambe gauche, sur la partie arrière, depuis décembre, a été admise à l’hôpital de Candos, le 5 janvier, pour y subir une intervention chirurgicale.

«Le lendemain matin, soit le vendredi 6 janvier, on m’a conduite en salle d’opération. J’ai été anesthésiée. J’ai pu rentrer chez moi le lendemain, croyant fermement que j’avais été délivrée de cet abcès qui me faisait tant souffrir. Mais ce n’était pas le cas», explique la jeune femme, allongée sur un divan.

Selon elle, ce n’est que le dimanche 8 janvier qu’elle a constaté qu’on lui avait opéré le haut de la jambe droite. «Je me suis rendue au dispensaire de ma localité pour changer le pansement. C’est alors que l’infirmière s’occupait de ma jambe droite que j’ai compris qu’il y avait un sérieux problème. Je n’avais rien remarqué ni rien senti, je ne sais pas si c’était l’effet de l’anesthésie ou quoi», confie-t-elle.

De retour chez elle, sa situation aurait empiré. «Je souffrais de fièvre et de vomissement. Je suis allée voir un médecin privé qui m’a recommandé de retourner à l’hôpital pour expliquer ce qui s’était passé. Ce que j’ai fait le 10 janvier. Quand je suis arrivée à l’hôpital, il n’y avait pas de médecin disponible. Je suis restée allongée sur une civière pendant une heure et trente minutes.»

Naushad Morin, le frère de Seïmane décide alors de conduire sa sœur dans une clinique privée. «J’ai été admise dans une clinique où j’ai finalement été opérée de mon abcès le 11 janvier, au coût de Rs 25 000.» Le même jour, le frère de la jeune femme consigne une déposition au poste de police de l’hôpital de Candos.

«Très grave»

«Dans ma déclaration, j’ai expliqué ce qui était arrivé à ma sœur et pourquoi je l’ai conduite dans une clinique privée. J’ai aussi adressé une lettre au ministère de la Santé le 13 janvier, et une copie au Health Director de l’hôpital de Candos pour avoir une explication car c’est une négligence médicale très grave», explique Naushad.

Du côté de l’hôpital, on laisse toutefois entendre une tout autre version. Selon le Dr Domun, Regional Health Director de l’hôpital, la jeune femme avait deux abcès dans deux endroits différents.

«Deux abcès s’étaient formés au bas de son postérieur, l’un sur le côté droit et l’autre sur celui de gauche. Celui du côté droit était déjà formé et était prêt à être enlevé. Tandis que celui du gauche était en stade de formation et ne pouvait donc pas être opéré dans l’immédiat. Mais je pense que le médecin traitant de la patiente ne lui a pas communiqué ce détail, d’où une certaine incompréhension. C’est pour cette raison qu’elle a cru qu’on l’avait opérée au mauvais endroit. Toutefois, quand elle est retournée à l’hôpital une nouvelle fois pour expliquer son problème, il avait été convenu qu’elle serait admise pour des soins supplémentaires. Mais ses proches l’ont emmenée ailleurs», explique le Dr Domun.

Seïmane Morin, pour sa part, ne croit pas un seul instant qu’elle avait deux abcès. «Je ressentais des douleurs au côté gauche et non pas à celui de droit. C’est juste un prétexte pour que l’hôpital arrive à tirer son épingle du jeu», crie-t-elle. Elle affirme qu’elle ne compte pas en rester là.

Archive: