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Le Mauricien Ricky Davedass : «J’ai fait le vaccin anti-Covid»

Ricky a pu se faire vacciner et continue à suivre la situation de près.

C'est la préoccupation du moment : est-ce que le vaccin anti-Covid est sûr ? Les hôpitaux britanniques ont commencé à administrer aux gens les premières doses du vaccin contre le coronavirus en provenance des laboratoires Pfizer/BioNtech. Si beaucoup de personnes souhaitent être vaccinées dès que possible, d'autres craignent de se faire injecter quelque chose d'inconnu dans le corps. Quoi qu’il en soit, dans plusieurs pays, l'arrivée de ces vaccins est synonyme d'espoir après de longs mois sous l'emprise de ce virus qui continue de tenir de nombreuses destinations en otage.

 

Quelques heures après l’autorisation du vaccin Pfizer/BioNTech aux États-Unis, environ 3 millions de doses ont été expédiées dans plusieurs parties du pays dans le cadre de la campagne de vaccination. Car là-bas, la situation concernant le taux de contaminations continue d'inquiéter. C'est aussi sur fond d'interrogations et d'inquiétudes de la part de certains que les premières campagnes de vaccination contre la Covid-19 se profilent en France.

 

Le Mauricien Ricky Davedass, personnel soignant en Angleterre, suit de très près cette actualité : «C'est le moment que nous attendions tous. Obtenir le vaccin dans un délai d'un an a été une réussite incroyable pour la recherche médicale et les travaux scientifiques. J’étais tellement fier et ravi lorsque j'ai lu que Pfizer et BioNTech avaient obtenu l'autorisation d'utiliser leur vaccin au Royaume-Uni. Comme tout le monde dans le domaine médical, nous nous tenions au courant des nouvelles et des mises à jour quotidiennes sur le site Web de Pfizer, en lisant et en examinant de près leurs parcours mondiaux de phase 3. Et au début du mois de décembre, le Royaume-Uni s'est dit prêt à fournir des doses de vaccin suite à des autorisations réglementaires ou approbations. Obtenir un vaccin dans un délai d'un an est un résultat exceptionnel par rapport aux dizaines d’années de recherche sur les vaccins.»

 

Notre compatriote dit aussi être au courant des craintes autour du vaccin : «Le monde pense que le vaccin a été précipité mais non. Avec tant de morts au Royaume-Uni et dans le monde entier, quelque chose devait être fait rapidement. D'après mes connaissances en recherches cliniques, la plupart des autres recherches prennent des années car elles dépendent de beaucoup de choses : les subventions, les rejets, les re-soumissions, le recrutement des participants, l’attente de la révision, les nouvelles soumissions ailleurs, etc. Lorsque vous avez la chance d’obtenir le financement d’essais, vous passez des mois à vous soumettre à des comités d’éthique, etc. C'est un processus long et coûteux. Par conséquent, un vaccin disponible en l’espace d’un an est une bonne chose», ajoute celui qui, de par sa profession, a vu de près les ravages provoqués par le virus. «L'Angleterre a déployé le vaccin le mardi 8 décembre. Étant donné que mon hôpital, Guys & St Thomas' NHS Trust, est responsable de la recherche sur ce vaccin ainsi que sur un autre du London Trust, il y a eu, durant les mois écoulés, le recrutement de nombreux professionnels de la santé pour faire des heures supplémentaires en tant que Vaccination Immunisers.»

 

Vacciné lui aussi, Ricky dit bien se porter : «J'ai eu mon vaccin le mardi 8 décembre et je vais très bien ; pas de douleurs, pas de fièvre, c'est comme une petite injection. On m'a donné les détails du contenu du vaccin pour vérifier si je suis allergique à l'un des éléments chimiques qui s’y trouvent et posé de nombreuses questions avant de procéder à l'injection. Le lendemain, je suis allé travailler normalement et j'ai tout fait comme d'habitude, mais toujours en portant un masque facial et en respectant une distanciation sociale stricte, Londres étant toujours sous confinement de niveau 2.»

 

Pour lui, le vaccin est une grande avancée dans la bataille contre le virus qui a mis le monde à genoux : «Je peux dire que je me sens très soulagé en regardant tous les articles publiés et les données des études sur les essais des vaccins d'Oxford. En regardant les résultats positifs, je me sens vraiment bien et fier que nous puissions lutter contre cette crise. Le vaccin est la seule solution car nous ne pouvons pas porter de matériel de protection pour le reste de notre vie, ce qui n’est pas non plus bon pour la planète. Jusqu'à présent, la vaccination peut être notre seule solution pour pouvoir voyager à nouveau à l'étranger...»