• Un «Joker» complètement gaga !
  • «Devara Part 1» : les pirates de mer débarquent
  • «The Smoking Soul» : ce film local sur l’addiction et le surnaturel…
  • Un tour du monde après sa traversée Afrique du Sud-Maurice : Pallavee Appigadoo à l’assaut de son nouveau rêve
  • Manisha Ramdass, 34 ans, meurt d’une septicémie après une opération de la thyroïde - Deepak : «Ki sanla inn fote pou ki mo madam inn mor ?»
  • MMA Awards : le Tribeca Mall en fête
  • Relativité salariale : patronat-gouvernement, le grand face-à-face
  • Jiu-jitsu brésilien : Maurice s’offre sept médailles aux Mondiaux de Nagoya
  • Kick-boxing – Coupe du monde en Ouzbékistan : Fabrice Bauluck, un fabuleux champion du monde
  • Pravind Jugnauth : encore des annonces avant la dissolution du Parlement

Dans la vague Omicron

«La population respecte les consignes du gouvernement britannique à la lettre, même si celui-ci ne met pas de restrictions sur quoi que ce soit. En un mot, tout le monde est libre de circuler comme bon lui semble. Chacun fait de son mieux pour se protéger ainsi que sa famille», explique notre compatriote Jean France Lanappe.

«On n'est pas du tout stressés à la maison. On a appris à vivre avec le virus depuis mars 2020. On fait nos tests PCR de temps en temps parce qu'en Angleterre, c'est totalement gratuit. Mon épouse Sarah ouvre les fenêtres et les portes de temps à autre, même s'il fait froid en hiver et surtout après qu’on a reçu des amis à la maison pour un repas. Nos deux fils Jean Fabio et Shawn ont aussi appris à faire avec le virus et dans leur école respective, tout est fait pour leur sécurité...» Notre compatriote Jean France Lanappe raconte comment sa famille a appris à vivre avec le virus au moment où Omicron souligne fortement sa présence.

De l’espoir après de gros moments de doute. Après un record de contaminations provoqué par le variant Omicron en Angleterre, les nouveaux chiffres depuis cette semaine (à l’heure où nous mettions sous presse) révèlent une courbe de nouveaux cas qui commence à redescendre. Il y a quelques semaines encore, les compteurs et les statistiques étaient alarmants. En effet, une explosion de cas en décembre, avec notamment un record de 221 222 personnes infectées en 24 heures le 4 janvier, suscitait de vives inquiétudes car les études démontraient officiellement que le variant Omicron représente plus de 95 % des nouvelles contaminations. Les chiffres commencent toutefois à baisser, même si la bataille n’est pas encore gagnée et que le pays enregistre toujours beaucoup de contaminations.

 

Est-ce les signes du début de la fin de la vague Omicron ? Les spécialistes ne veulent pas crier victoire et la population est appelée à continuer à garder les bons réflexes de protection, sans oublier les campagnes de vaccination qui se poursuivent avec les doses de rappel qui sont très d’actualité. Car le pays a tout de même dépassé, le samedi 8 janvier, la barre des 150 000 morts de la Covid-19 depuis le début de la pandémie, faisant du Royaume-Uni l’un des pays les plus endeuillés d’Europe. «Le coronavirus fait payer un terrible tribut à notre pays et aujourd’hui, le nombre de morts enregistrés a atteint les 150 000», a tweeté le Premier ministre Boris Johnson.

 

Au cœur de cette nouvelle vague qui s’est emparée de l’Angleterre, les habitants ont appris à continuer d’avancer malgré l’omniprésence du virus. C’est ce que nous raconte le Mauricien Jean France Lanappe, installé avec sa famille à Surrey. «La population est très concernée par la situation. Il y a une grande coopération de la part de ceux vivant en Grande-Bretagne. Par exemple, à Londres, il y a moins de gens qui circulent dans les rues. Les restaurants sont quasiment vides, ainsi que les magasins, parce que personne ne veut contracter Omicron. C’est malheureux que le monde des affaires en souffre grandement. Pendant les fêtes de Noël et de fin d’année, la majorité de la population a préféré rester chez elle, en famille, au lieu de s’exposer dans la foule», nous confie notre compatriote qui est arrivé à la conclusion que les gens ont compris que les gestes barrières sont importants dans cette bataille contre le virus.

 

«On a appris à vivre avec le virus...»

 

«La population respecte les consignes du gouvernement britannique à la lettre, même si celui-ci ne met pas de restrictions sur quoi que ce soit. En un mot, tout le monde est libre de circuler comme bon lui semble. Chacun fait de son mieux pour se protéger ainsi que sa famille», nous explique Jean France Lanappe. Au fil des mois, sa famille, raconte-t-il, a appris à vivre avec le virus : «On n’est pas du tout stressés à la maison. On a appris à vivre avec le virus depuis mars 2020. On fait nos tests PCR de temps en temps parce qu’en Angleterre, c’est totalement gratuit. Mon épouse Sarah ouvre les fenêtres et les portes de temps à autre, même s’il fait froid en hiver et surtout après qu’on a reçu des amis à la maison pour un repas. Nos deux fils Jean Fabio et Shawn ont aussi appris à faire avec le virus et dans leur école respective, tout est fait pour leur sécurité. Notre voiture est équipée de sanitizer dans toutes les portes et je la fais nettoyer deux à trois fois par semaine.»

 

Avec Omicron, la vigilance est plus que jamais de mise dans les lieux publics. «La population est très ordonnée et civilisée. Le work from home est de retour depuis décembre. Le port du masque est obligatoire dans les grandes surfaces. En porter est entré dans les habitudes maintenant. Il n’y a pas lieu de rappeler à qui que ce soit qu’il faut le faire. Même scénario dans les transports publics : trains, métros, bus et taxis. Si quelqu’un n’a pas de masque, il n’a pas accès à ces services. Les gens sont équipés de sanitizer, de lingettes et, dans certains endroits, les masques sont offerts gratuitement, par exemple, à l’entrée des boutiques ou restaurants. Il y a des affiches partout pour faire prendre conscience que le virus est toujours présent», conclut notre compatriote, en nous racontant sa réalité dans son pays d’adoption où le variant Omicron suit son chemin...