• Football - Matchs internationaux : chalo India*
  • Kelly Douce, 41 ans, tabassé à mort à cause d’une dette impayée - sa mère Antoinette : «Li pa ti merit enn lamor koumsa»
  • Concert au Casela - Mario Ramsamy : «Venez pour un moment de partage et de communion»
  • 160 ans après la mort du bienheureux Père Laval : pour un pèlerinage tout en prière
  • Art of Living : Gurudev Sri Sri Ravi Shankar en visite à Maurice
  • «Concert spirituel» de Jocelyn Grégoire : passion et division
  • Le gouvernement en mode opération-séduction : entre applaudissements, craintes et interrogations
  • Le fils du tiktokeur Feroz Karamuth, Zaffar (24 ans), décède d’un œdème cérébral aigu - Ses parents : «Toultan nou ti gard lespwar ki li sorti dan kitsoz ki pa bizin»
  • Deux toxicomanes en réinsertion meurent tragiquement : les centres de désintoxication «marrons» au coeur de la polémique
  • Sohil Choytooa, 21 ans, fait une sortie de route mortelle à Isidore-Rose - Son père Ajay : «Ti pou kapav sap lavi mo garson si lapolis ti less nou koste ek so loto sa swar-la»

L'aventure musicale de l'aveugle Yano Boyzblakka

Une chanson pour mettre de l’ambiance malgré son handicap. Yano Boyzblakka, de son vrai nom Désiré Gregory Yano Carpin, 32 ans, tente depuis peu l’aventure d’une carrière musicale en bonne et due forme : il vient de sortir le single Lasizani Pondu, produit par Antonio Alexandrine, qu’il partage sur les réseaux sociaux et que l’on peut entendre sur les ondes des radios, en attendant que le clip se prépare. 

Toute une aventure pour ce jeune homme qui a pu surmonter son handicap : la cécité. Car à l’âge de 26 ans, Yano, qui voulait faire carrière dans la ravann et le séga tipik, découvre qu’il va devenir aveugle. Un choc pour lui et toute une vie à revoir : «C’était un déclic. Moi qui était un fouter dezord, voici que tout est bousculé, déjà que j’étais père de famille. Mais au fil du temps, c’est la musique qui m’a sauvé et qui m’a aidé à être une meilleure personne», nous dit l’artiste qui a fait plusieurs années avec le groupe de ragga Kombatan, après avoir été danseur de hip-hop, et qui a surtout voulu faire de la musique quand il était bouche-bée devant l’émission Sofe Ravann en 1995. Très fan de Clarel Armelle, l’habitant de Résidence Barkly fréquente les incontournables Ravann Sans Frontières et Racine Nou Zanset. Et tout récemment, il fait la connaissance du producteur et chanteur Antonio Alexandrine qui va le pousser dans ses limites et le faire sortir le séga d’ambiance Lasizani Pondu. «Antonio a vu tout le potentiel en moi, il m’a vraiment poussé, m’a donné toute l’expérience pour pondre un séga comme il faut. Une vraie chance de l’avoir à mes côtés pour mon aventure musicale», dit Yano.

 

Aventure musicale qui n’est pas près de se terminer, puisque Yano Boyzblakka vise un EP de cinq titres pour l’année prochaine ainsi qu’un projet d’un single de séga plus doux, sans oublier les clips qui iront avec. On risque de l’entendre encore à nouveau…