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Le film sur l’esclavage «Ni Chaînes, Ni Maîtres» : expérience intense pour nos Mauriciens

 Olivier et Sandrine ont vécu des moments mémorables lors du tournage du film.

Ils ont couru, ils ont lutté contre les éléments, bref nos compatriotes ont passé un moment des plus mouvementés en avril 2023 lors du tournage de ce film français qui sort ce 18 septembre et qui parle d’esclavage et de marronnage en Isle de France. 

Un long-métrage français qui parle de notre passé, avec tout ce que cela implique. Ce 18 septembre sortira Ni Chaînes Ni Maîtres, réalisation de Simon Moutairou (César du meilleur scénario pour Boîte noire en 2022), avec notamment Ibrayima Mbaye Tchie, Benoît Magimel et Camille Cotin. Ce film raconte un chapitre de l’esclavage à l’île Maurice, alors colonie française appelée Isle de France : en 1759, Massamba et Mati, deux esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vont fuir leurs maîtres et devenir des esclaves marrons.

 

Et outre l’apport de nombreux Mauriciens sur le contexte et le travail sur l’histoire et l’Histoire, plusieurs compatriotes étaient aussi sur le tournage du film en avril 2023. Il y a d’abord Olivier Sulpice, qui dirige depuis plus de quatre ans son agence de cascadeurs, la Mauritian Stunt Academy. Une agence qui a été sur presque les tournages du genre à Maurice, y compris des films locaux. Un vrai défi que ce Ni Chaînes, Ni Maîtres, à en croire notre interlocuteur : «C'était un tournage que je considère comme difficile, avec des conditions de plein air pas toujours en notre faveur. Mais c'était aussi une expérience unique où il y avait une vraie solidarité, une vraie énergie positive sur le plateau avec l’équipe et tous ces acteurs et techniciens avec qui on a bossé. Et à coup sûr, c'est une sacrée consécration pour l’agence de participer dans un tel film.» 

 

Autre compatriote présente sur le tournage : l’actrice et comédienne Sandrine Raghoonauth, qui a fait une doublure et a remplacé une actrice mal en point, notamment lors d’une scène où elle a dû courir dans la boue avec un faux bébé dans les bras : «Il y a toute une différence entre faire de la figuration et être une doublure. J’avais remplacé une collègue, et voici que je suis maintenant une esclave avec un bébé, faux bien sûr, dans les bras. On a tourné en plein air, et je devais courir dans la boue, à travers des arbres et des fougères ; j’avais jamais fait ça pour les besoins d’un film ! C’était hyper intense, je me suis même fait mal aux genoux mais j’ai continué la scène. Heureusement, il y avait une bonne ambiance, avec une équipe très sympa, notamment des gens qu’on ne connaissait, et un réalisateur toujours très à l’écoute et précis dans sa direction.»  

 

On attend donc ce 18 septembre de pied ferme pour voir tout ça…