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Viraj Ramharai se jette à l’eau… aux USA

Le sauveteur ouvre une nouvelle page dans le livre de sa vie. À gauche, il pose en compagnie de certains des lifesavers qu'il a formés avant de quitter le pays.

C’est un peu notre David Hasselhoff local. L’acteur de Baywatch (Alerte à Malibu) ; pour ceux et celles qui n’ont pas la référence. Mais rassurez-vous, Viraj Ramharai n’ose pas le slip rouge et les cheveux gominés ! L’International Trainer and Aquatic Safety Officer, bénévole par excellence, reconnu pour ses conseils avisés autour du secourisme et de la sûreté sur nos plages, s’envole pour de nouvelles aventures aux USA. 

Une reconnaissance pour celui qui n’a jamais été avare de son temps et de sa disponibilité : «J’ai eu une offre d’emploi en tant que sauveteur et je m’en vais pour l’Amérique. Je vais rejoindre la Marine. C’est une nouvelle carrière, c’est un achievement. J’ai bien travaillé à Maurice, j’ai fait beaucoup de volontariat, aujourd’hui, je prends une nouvelle route ; je vais faire honneur à mes parents, ma famille et mon pays.»

 

Il y a bien des années, il est rentré au pays après avoir suivi des cours du Royal National Lifeboard Institute en Angleterre, reçu un diplôme en Water Safety de l’Australie et travaillé sur son savoir à Bali. Il avait l’envie de faire la différence, de transmettre et de former. C’est pour cela qu’il crée, alors, la Surf Life Saving (Mauritius) et puis l’Australo Life Saving Association. Avant de prendre le large, Viraj s’est assuré de la formation de dix sauveteurs : «Je souhaite bonne chance à tous les sauveteurs. Récemment, dix instructeurs ont été formés. Je l’ai fait avant de m’en aller. Je suis persuadé qu’ils seront à la hauteur. Il est temps de laisser les jeunes prendre la relève.»  C’était important pour lui de passer le relai, même s’il sera toujours présent dans le bénévolat à Maurice et en Afrique : «Je m’occuperai du lifesaving pour la région africaine avec un lien avec Maurice. Je ferai toujours du volontariat.»

 

Pour Viraj, ce qu’on laisse derrière soi doit porter des embruns de positivité : «Pozision ki nou okipe pa permanan. C’est pour cela qu’il faut toujours laisser une bonne image de soi lorsqu’on part. Il faut que dimounn koz nou an bien.» Alors qu’il se jette à l’eau aux USA avec fébrilité, il sait, néanmoins, qu’un océan d’amour venant de sa mer natale l’accompagne…