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Les autorités font la sourde oreille

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Simonette Augustin ne cache pas sa colère.

Ils sont à la rue depuis le mercredi 5 mars. Cela suite à une décision du ministère des Terres et du Logement de démolir leurs maisons en tôle, construites illégalement sur des terres de l’État à cité La Cure. Depuis, 15 familles dorment à la belle étoile, au coin de la rue Marjolin, à quelques pas de là où se trouvaient, il y a peu, leurs abris de fortune.

Parmi eux, des enfants en bas âge et leurs mères ainsi qu’un jeune couple, en l’occurence Simonette Augustin et son compagnon Gino Agathe. «On dort à la belle étoile comme les autres. On se lave dans la rivière. On mange ce que les habitants de la localité nous apportent de bonne foi», explique Simonette Augustin, qui ne sait plus à quel saint se vouer. Jessica Houssain, qui est dans la même situation, trouve révoltant que les députés de la région n’aient pas réagi lorsque les anciens squatters ont sollicité leur aide pour être logés temporairement au centre social de la localité.

«Nous sommes laissés à nous-mêmes alors que, lorsqu’il y a les élections, on vient frapper à nos portes», se révolte Jessica Houssain. Contactée à cet effet, Kalyanee Juggoo, députée de cette circonscription, nous a déclaré qu’elle ne pouvait pas faire de commentaire à ce propos, étant en déplacement à l’étranger. Du côté d’Aurore Perraud, un de ses proches nous a affirmé que celle-ci n’était pas au pays également. En ce qui concerne le ministre de l’Intégration sociale, Suren Dayal, son attaché de presse, que nous avons contacté depuis le vendredi 15 mars, n’a pas daigné nous mettre en contact avec lui pour une déclaration sur le sujet. Ce, même si nous l’avons rappelé à maintes reprises hier, samedi 15 mars, et envoyé plusieurs messages.

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