Évitez les tensions au volant, essayez de rester zen.
Que ce soit pour se rendre au travail ou pour accompagner les enfants à l’école, rester planté pendant une ou deux heures dans les bouchons à attendre que la circulation se décongestionne n’est pas de tout repos. Cette semaine, les conducteurs ont dû prendre encore plus leur mal en patience en raison du pèlerinage de la Maha Sivaratree. Mais comment gérer les tensions que l’on ressent en cours de route ?
Pas toujours facile de rester des heures dans les embouteillages. D’attendre encore et encore, tout en s’inquiétant des éventuelles remarques qu’on aura de la part de sons patron ou des rendez-vous qu’on va manquer. Si en plus, on doit s’adapter au comportement pas toujours exemplaire des autres usagers de la route et à celui de ses propres passagers (enfants, proches…), retrouver son chemin si on s’est perdu en cours de route, chercher une place de stationnement, composer avec les intempéries, là on frôle l’explosion. Pas le top quand on est censé atteindre sa destination sain et sauf.
Heureusement, il existe tout de même des solutions à tout cela. Car, associé à la fatigue, le stress au volant est l’une des importantes causes d’accidents routiers. Il est donc primordial de savoir comment gérer son stress pendant qu’on conduit. Tout d’abord, il faut savoir s’adapter à toutes les situations et ne pas les laisser avoir le dessus sur soi. Il est aussi recommandé d’éviter les heures de pointe. Pourquoi alors ne pas sortir plus tôt pour se rendre au travail et sortir un peu plus tard pour rentrer dans l’après-midi ? Ce n’est pas forcément pratique mais cela nous permettra d’éviter les embouteillages. Il suffit de mettre à profit ces moments de liberté en lisant un journal ou un chapitre d’un livre qu’on aime. Il est à noter que le plaisir est un outil redoutable contre le stress.
Afin d’éviter le stress au volant, il faut aussi se mettre dans des conditions physiques idéales avant de prendre la route. Le simple fait d’aller se coucher tôt et de prendre un petit déjeuner complet peut faire toute la différence. Un autre élément pouvant réduire le stress au volant serait de bien organiser son parcours. En effet, vous serez moins perdu et inquiet si vous savez exactement où aller, à quel moment et où vous stationner. Limiter le nombre de rendez-la mesure du possible pourrait aussi vous aider à ne pas angoisser au volant.
L’état de votre voiture peut aussi être un facteur décisif. La chaleur, l’inconfort et des difficultés de manipulation de votre véhicule engendrent la fatigue ainsi qu’une certaine gêne. Choisir une voiture fiable où l’on se sent à l’aise réduirait considérablement le stress au volant. Bien que notre île ne soit pas grande, une pause durant les longs trajets détendra certainement les conducteurs. On ne doit pas oublier que le corps humain est comme une machine. À force de tourner sans arrêt à plein régime, la machine finit toujours par faire une surchauffe et tomber en panne.
Chers automobilistes, évitons cette «panne» pour le bien de tous en appliquant ces astucieux petits conseils. Ces derniers vous aideront, non seulement à gérer votre stress au volant, mais également dans votre vie quotidienne ; et surtout, patience ! Malgré la lenteur de la circulation, malgré les possibles insultes de nos compagnons de route, malgré la chaleur actuelle et notre état de fatigue, l’important est et restera toujours d’arriver à bon port dans les meilleures circonstances possibles.
Conseils du psychologue Vijay Ramanjooloo
Pourquoi les gens sont-ils généralement plus stressés quand ils sont au volant ? Le psychologue Vijay Ramanjoloo explique : «C’est comme un dédoublement de la personnalité car beaucoup d’individus agissent d’une manière en voiture et optent pour un autre comportement hors de la voiture. On constate que la gestion des émotions change ou même que nous sommes moins tolérants et plus stressés.»
De nos jours, ajoute le psychologue, l’augmentation des voitures provoque une montée de stress car Maurice n’a pas un grand nombre de routes pour décongestionner la circulation. Donc, quand on est au volant et qu’on sent monter le stress, il faut tout d’abord, selon Vijay Ramanjooloo, écouter sa colère. Car il est important d’apprendre à s’écouter soi-même. Il faut aussi développer une culture d’analyse de la colère. Cela ne se fait certainement pas en un claquement de doigts mais nécessite une période d’apprentissage. On ne se concentre pas sur l’événement qui est dans ce cas principalement les embouteillages mais sur comment on gère la situation. Il faut donc savoir gérer sa colère afin d’être en paix et en harmonie avec soi-même.
Textes : SA