L’homme veut enfin être une valeur sûre chez nous.
Le temps d’un passage chez nous pour deux prestations live, l’artiste seychellois nous parle de ses projets qui devraient ravir les fans de musique des îles.
Album, compilation, shows. Stéphane Eliza, 48 ans, plus connu comme Elijah, a pas mal de projets en cours de réalisation. L’artiste seychellois est de passage chez nous ce week-end et il était prévu, à l’heure où nous mettions sous presse, qu’il nous gratifie d’un show au Summer Beach Club de Flic-en-Flac, vendredi, avant de participer, hier, au concert collectif au Stade Germain Comarmond, à Bambous, avec une pluie d’artistes locaux. Et ce n’est pas fini, puisqu’Elijah a deux projets de CD en terre seychelloise, mais aussi en terre mauricienne. Il nous en parle entre ses répétitions pour le concert de vendredi.
Tout d’abord, l’homme va s’occuper des seychelloises ! «Vers le 14 février, la compilation Kamikaze, que je produis, sortira aux Seychelles. Nous avons créé un collectif qui s’appelle Soldat 3D, avec les trois D : Danzéré Dernier Dégré. Ce sera notre première production où j’ai voulu mettre l’accent sur les chanteuses Seychelloises, qui y sont majoritaires. Il n’y en a pas beaucoup de connues aux Seychelles et je voudrais les valoriser. J’ai voulu les réunir sur la compilation, avec des styles comme le reggae, le ragga dance hall, entre autres. Et surtout, je veux vraiment arriver à distribuer ce produit chez nous», confie-t-il.
Encore mieux, le nouvel album d’Elijah, intitulé Mediater, est en boîte. Ce disque de 12 titres succède à La clé lé ker, que l’artiste avait lancé chez nous en 2012. Mais si l’enregistrement est terminé, il reste d’autres étapes, comme l’impression des pochettes et, bien sûr, la distribution. Justement, notre interlocuteur a profité de son séjour pour négocier tout ça avec Harbour Music, qui le soutient depuis un moment et qui lui a permis de paraître récemment dans la dernière compilation estampillée Harbour, où l’on retrouve aussi le fameux Poisson Salé de Don Panik.
«Je pense que j’ai pas mal de fans mauriciens, surtout que j’ai toujours voulu tenter une percée chez vous. Je sais qu’il y a beaucoup d’amateurs de reggae, de ragga dance hall, et de séga, car je chante mon premier séga, Lamour danzéré, sur mon prochain disque», dit Elijah, frère de Mercenary, l’autre artiste seychellois qui s’est fait un nom.
Ragga, séga, reggae… bref, Elijah et ses filles ont toutes leurs chances de s’imposer chez nous.