Lors de l’élection de cette année
où Chrystelle Provence a été élue.
À n’en pas douter, elle a une vie bien remplie. Mais seulement remplie de ce qu’elle aime. Rencontre avec une ex-reine de beauté qui continue à ajouter de nouvelles cordes à son arc de femme complète…
Un seul guide : la passion. C’est ce à quoi elle carbure. C’est un peu le moteur derrière tout ce qu’elle fait. Un fil conducteur qui guide chacun de ses pas sur tous les chemins qu’elle a choisi d’emprunter dans sa vie. Car, si tous les chemins mènent normalement à Rome, ceux que Sarah Delord-Cuniah (elle aura bientôt 26 ans) a décidé de suivre, selon ses propres aveux, mènent au bonheur. Puisque, dit-elle, toutes les expériences qu’elle a déjà vécues, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, ont contribué à faire d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui : «Heureuse, épanouie et complètement comblée par la vie.»
Et n’étant pas du genre «pleurnicharde», celle que vous reconnaissez sans doute, comme ayant été la première Mrs Mauritius en 2009, a su se dessiner une existence à son image. «J’ai toujours fait ce que je voulais», précise celle qui suit son cœur avec une détermination enthousiaste et qui a toujours fait en sorte de transformer ses rêves en une multitude de projets concrets dans sa vie personnelle ou professionnelle.
Toujours avide de nouveautés, la tête pleine de projets et voulant se surpasser, Sarah s’était «jetée», en 2008, dans la course de Miss Mauritius avec, comme ultime objectif, un peu comme toutes celles qui tentent ce genre de concours, de ressortir avec un titre.
Viêt-nam
Pour elle, le défi a été relevé haut la main : «J’ai été sacrée Miss Photogénique !» Un titre qui lui correspondait parfaitement car son sourire est un de ses atouts. C’est d’ailleurs ce qui a séduit le jury du concours Mrs Mauritius auquel elle a pris part une année plus tard : «Après avoir vécu l’expérience Miss Mauritius, je me suis dit : “Pourquoi ne pas tenter une aventure différente ?” Je trouve très bien l’idée d’un concours destiné aux femmes mariées ou encore à celles qui ont des enfants. Comme je m’étais mariée la même année et, comme je suis de celles qui pensent qu’une femme accomplie dans sa vie est encore plus belle, je me suis lancée car à ce moment-là, j’étais très bien dans ma peau.»
C’est donc armée d’une grande détermination, portée par l’amour de son époux Kevin – ils se sont rencontrés à l’hôtel Sugar Beach où ils travaillaient tous les deux – , que Sarah a affronté les différentes étapes du concours : «On sort définitivement grandi de tous ces apprentissages.» Et très vite, Sarah, que ses proches décrivent comme étant naturelle, vivante et débordante d’imagination, a fait l’unanimité : «Quand je regarde toutes les photos de cette expérience, je me dis que j’ai eu raison de vivre toutes ces choses. Cela me fait de bons souvenirs qui resteront à vie.»
Sa couronne obtenue, Sarah a mis le cap sur le Viêt-nam pour la finale internationale du concours : «Là-bas, j’ai connu de tout : de bons moments comme de moins bons. Si on n’est pas bien encadrée avant de se lancer dans ce genre de concours, on peut vite déchanter car, au final, on se retrouve face à une centaine de femmes venant des quatre coins du monde et qui ont toutes un seul désir : repartir avec le titre suprême.»
Mais fidèle à elle-même, la Mrs Mauritius devait à nouveau faire ce qu’elle fait toujours : «Croire en moi et me surpasser…» Malgré les «inconvénients» auxquels elle a dû faire face, Sarah s’est, lors de la compétition, liée d’amitié avec trois participantes : Mrs France, Mrs Luxembourg et Mrs Côte d’Ivoire, avec qui elle est toujours amie. «On se retrouvait souvent dans ma chambre d’hôtel et on passait de très bons moments ensemble», se souvient-elle.
Ces années loin derrière elle, Sarah a quelque peu renoué avec l’ambiance des concours en participant activement, cette année, à l’élection de l’actuelle Mrs Mauritius – c’est Chrystelle Provence qui a été élue : «Je voulais partager mon expérience avec les autres candidates.» Mais depuis neuf mois, elle découvre aussi avec plaisir ce qu’elle appelle le «plus beau rôle» de sa vie, le «plus beau métier du monde» : «Je suis maintenant maman d’une petite Amber. Elle est la prunelle de mes yeux, mon oxygène, ma raison de vivre. Aujourd’hui, je me dis que c’est ma plus belle réalisation et chaque jour passé à ses côtés est riche en joies.» Comme dans une parenthèse de bonheur.