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Retour du livre «Le Voyage de Delcourt»

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L’écrivain planche sur un nouveau roman.

Prêt pour un nouveau voyage intérieur ? En 2001 sortait Le voyage de Delcourt, livre de l’écrivain et cinéaste Alain Gordon-Gentil, lors du Salon du Livre à Paris. L’histoire d’un jeune Mauricien qui revient d’Europe, qui va tomber amoureux d’une réfugiée juive, qui comme 1 600 de ses pairs a fui le nazisme en Europe centrale. L’auteur revient sur l’objectif de cette nouvelle édition.

Pourquoi cette deuxième édition ?

Le Voyage de Delcourt est sorti pendant le Salon du Livre 2001 à Paris, aux Editions Julliard. Il a eu un très bon accueil de la part de la presse française et mauricienne avant d’être finaliste pour le prix Radio France. Comme le livre est épuisé chez Julliard et que j’ai depuis publié d’autres livres chez cet éditeur, j’ai demandé et obtenu les droits du Voyage du Delcourt. Un livre auquel je tiens particulièrement. J’ai voulu l’éditer à Maurice afin qu’il soit de nouveau disponible sur le marché. Et comme les libraires me demandent souvent si le livre va de nouveau paraître… J’ai fait d’une pierre deux coups. Une nouvelle parution qui relève à la fois du sentimental et du commercial.

Rappelez-nous les circonstances qui vous ont poussé à écrire Le Voyage de Delcourt ?

J’ai eu l’idée de ce roman après avoir lu le livre de Geneviève Pitot, Le Shekkel Mauricien, aux Editions Vizavi. Un livre qui raconte la saga des réfugiés juifs – ils étaient 1 600 – à Maurice pendant la guerre. Et ce roman raconte une fulgurante histoire d’amour entre un jeune Mauricien et une réfugiée. Cette dernière sera confrontée à un choix douloureux lorsqu’à la fin de la guerre, les Juifs regagneront la Palestine.

Quel regard jetez-vous sur votre écriture et votre style après tout ce temps ?

Ce livre, je le disais, est un livre particulier pour moi. Il a été écrit à l’encre rouge vif, le coeur en vertige et la chair en brûlure. Je ne sais même pas si cette écriture est mon style. C’est peut être quelqu’un d’autre qui l’a écrit. J’aimerais bien le rencontrer à nouveau juste pour prendre de ses nouvelles.

Pensez-vous qu’il aurait été le même si vous l’aviez écrit maintenant ?

Non, c’est certain. D’abord parce que tous mes autres romans ont été construits en gardant cette distance nécessaire pour donner à l’écriture sa véracité objective. Dans le Voyage de Delcourt il s’agissait d’écrire pour dire la perfection de l’irréel avec les tripes et les larmes.

D’autres projets, littéraires ou autres, après cette nouvelle parution ?

Oui, je m’attelle actuellement à l’écriture d’un nouveau roman qui sortira l’année prochaine et je viens de finir une pièce de théâtre qui sera jouée aussi l’année prochaine et qui est une  adaptation du Voyage

de Delcourt.

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