Pour toucher un plus large public, l’ONg se met en mode 2.0. Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence envers les femmes, observée le 25 novembre, SOS Femmes, qui vient en aide aux femmes victimes de violences domestiques, a récemment lancé son weblog, une première pour l’ONG.
Celui-ci, appelé Gender in Mauritius, est un site interactif qui a pour mission de sensibiliser les Mauriciens à ce fléau et de donner des informations au public sur la notion de genre ayant tout particulièrement trait aux violences infligées aux femmes au quotidien. À travers cette nouvelle plateforme, l’association espère toucher le maximum de personnes et interagir avec elles de manière continue et interactive. Ainsi, sur le site http://gendermauritius.wordpress.com/, les internautes pourront retrouver des informations telles que des réflexions, des opinions, des analyses, des rapports, des fact sheets et des statistiques.
À travers ces données, SOS Femmes, créée en 1988 par l’avocate Rada Gungaloo, espère attirer l’attention sur toutes les formes de violence envers les femmes et les enfants, ouvrir le débat sur les politiques existantes et permettre à tout un chacun de proposer des solutions concrètes. «L’objectif ultime est de promouvoir les droits humains des femmes et de contribuer à créer des familles et une société non violentes. Le site sera aussi certainement utile aux étudiants, aux chercheurs et à tous ceux qui s’intéressent aux droits humains et aux droits des femmes», souligne l’un des membres de l’association.
D’ailleurs, SOS Femmes est ouverte à tous ceux qui souhaitent participer et contribuer au site. Ainsi, les Mauriciens qui désirent envoyer des textes et des photos peuvent le faire en envoyant un e-mail à Rada Gungaloo
(sooria@intnet.mu) ou Ambal Jeanne (sosshelter@intnet.mu). Depuis sa création, cette organisation non gouvernementale a pris par la main de nombreuses femmes victimes de violence domestique, en offrant notamment un service de conseils, d’assistance et une protection grâce à un foyer d’accueil.