Le jeune homme revient de la rencontre mondiale «The return of Wing Chun to the Shaolin Temple».
Parlez d’arts martiaux à quelqu’un et vous verrez que ses premières réflexions tourneront autour du Kung Fu ou, plus encore, il pensera tout de suite à des têtes connues comme Bruce Lee, Jackie Chan ou encore Jet Li. Pour Louis Damien Chauremootoo, 28 ans, un Mauricien qui vit en Australie, c’est une tout autre histoire. C’est bien plus qu’une passion, c’est devenu, au fil du temps, une philosophie de vie qu’il applique dans tout ce qu’il fait. Car, depuis qu’il a découvert cet art très discipliné, il n’a pas cessé d’aller au bout de lui-même pour devenir un pro dans ce domaine qu’il explore sans cesse.
«J’ai commencé les arts martiaux alors que je n’avais que 9 ans. Je me souviens que mon père était rentré un après-midi avec des films avec Jean-Claude Van Damme, Bruce Lee et Steven Seagal. Je me rappelle avoir été complètement absorbé par ces productions et je m’étais même dit que c’est ce que je voudrais faire plus tard», nous raconte le jeune homme qui a vite fait ses premières armes. «J’ai pris mes premiers cours de karaté avec le sensei Alain Uppiah et j’ai aussi appris l’aïkido avec le sensei Kooram Venkamah pendant six ans. En outre, j’ai fait du kick-boxing pendant deux ans avec Judex Jeannot et j’ai pris des cours de wushu au Chinese Cultural Centre», fait-il ressortir.
Désireux de poursuivre sur cette voie, mais surtout de se perfectionner, Louis Damien décide très vite de mettre le cap sur l’Australie : «Là-bas, j’ai rencontré le maître Joe Sayah, acteur et martial artist, lui-même un élève du grand maître William Cheung. C’est alors que j’ai découvert le Wing Chun Kung Fu, une discipline très passionnante.» En bon élève, le jeune Mauricien arrive très vite à se distinguer et à se frayer un chemin dans cet univers très particulier. Esquive du bras, feinte pour placer un coup, arm lock à la volée, des déplacements précis qui sollicitent tous les muscles du corps, les sens en éveil et le regard furtif, blocage, clé, torsion, maniement des armes… Louis Damien est devenu très vite un fidèle adepte du Wing Chun Kung Fu : «Je m’entraîne maintenant avec le grand maître William Cheung, et j’enseigne aussi à la Global Traditional Wing Chun Kung Fu Academy à Melbourne City.»
Explorant toutes les possibilités de l’art martial, qui a transformé sa vie, il ne rate pas une occasion d’aller se parfaire. Il rentre ainsi d’une rencontre mondiale, The return of Wing Chun to the Shaolin Temple, dans la province de Henan, en Chine : «À cette occasion, une plaque commémorative a été dévoilée pour mettre à l’honneur les racines Shaolin. Dessus, il y a tous les noms de tous ceux qui ont été formés par le grand maître William Cheung. Parmi, on retrouve Robert Downey Junior, Master Joe Sayah et moi.»
Là-bas, Louis Damien en a pris plein les yeux mais, comme à son habitude, il a fait en sorte de ne rien perdre de ce qui s’offrait à lui. Car, les arts martiaux et lui, c’est toute une histoire !