L’un critique, l’autre clarifie. Du 13 au
15 novembre s’est tenu, le 12e colloque sur le VIH/sida, à l’hôtel Intercontinental, à Balaclava. Si les différents intervenants, professeurs, docteurs, ONG, ont plus ou moins souligné que la lutte contre le VIH progresse, tout en affirmant qu’il reste tout de même beaucoup à faire, une polémique s’est invitée au le colloque.
Ainsi, dans un communiqué, le collectif Ravanne Océan Indien, réseau de personnes vivant avec le VIH dans l’océan Indien, en faisant référence à un important atelier axé sur la coopération régionale, a souligné qu’ «aucun représentant de la Commission de l’océan Indien, qui est un partenaire officiel du colloque, ne s’est présenté à cet atelier tant attendu par la société civile, les soignants, les représentants des États et les patients».
Or, la Commission de l’océan Indien a répondu, dans un communiqué, déclarant que «l’absence d’un expert de la COI à l’un des ateliers techniques du colloque est parfaitement compréhensible», et soulignant que son chef de projet a dû faire une téléconférence urgente car il a été alerté «par les autorités sanitaires comoriennes d’un sérieux et urgent problème médical, probablement un virus, ayant causé la mort de trois personnes.