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«Aidez-moi à retrouver mon filleul»

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Cette habitante de Vieux-Grand-Port recherche un jeune homme qui se prénomme Jean Stephan Pascal Mariane et qui doit avoir 34 ans aujourd’hui.

Son plus grand rêve, dit-elle, c’est de revoir celui qu’elle a baptisé il y a 34 ans. Après avoir beaucoup cherché et sollicité l’aide de plusieurs personnes,
en vain, elle lance, via nos colonnes, un avis de recherche…

Elle a tout essayé. Elle a frappé à plusieurs portes, a fait une enquête de voisinage, a sollicité l’aide de l’émission «Avis de recherche» – à l’époque où ça existait encore –, mais ses recherches n’ont rien donné. Voilà plusieurs années que Fabiola Delettre, née Jean-Pierre, remue ciel et terre afin de retrouver un bébé qu’elle a baptisé et qu’elle a perdu de vue depuis 34 ans. «Aidez-moi à retrouver mon filleul. Je veux seulement savoir ce qu’il est devenu…», lance Fabiola qui, comme ultime recours, a décidé de se tourner vers la presse : «Je me dis que peut-être quelqu’un saura où il est, et pourra m’aider à le retracer.»

Aujourd’hui âgée de 47 ans, elle avait 13 ans lorsqu’elle est devenue marraine : «C’était en 1979 et c’était la première fois que je baptisais un enfant. Mon père, Marcel, connaissait la mère du petit, une certaine Mylène Mariane. Elle était enceinte quand ils se sont rencontrés et mon père l’a donc aidée à trouver une maison. À l’époque, on habitait à Péreybère. Peu de temps après, l’enfant est né, plus précisément le 23 août 1979, et sur les conseils de mon père, elle m’avait proposé d’être la marraine de son fils.»

Symbolise

du baptême

C’est le 14 octobre 1979, en la chapelle Saints-Anges-Gardiens, à Grand-Baie, que le baptême a eu lieu. Fabiola devenait alors la marraine du petit Jean Stephan Pascal Mariane : «Comme j’étais très jeune, je ne mesurais pas vraiment le symbolisme du baptême. Tout ce dont je me souviens c’est d’un beau bébé en bonne santé.» Quelque temps plus tard, Fabiola devait perdre les traces de l’enfant et de sa mère : «Je ne les ai plus jamais revus. En fait, je crois bien les avoir côtoyés seulement le jour du baptême.» Et à mesure que le temps s’écoulait, le fossé allait se creuser davantage : «J’ai grandi, je me suis mariée, j’ai déménagé – elle vit maintenant à Vieux-Grand-Port – et je suis devenue maman.»

Mais malgré tous les changements dans sa vie, elle n’a jamais, dit-elle, oublié l’enfant qu’elle avait baptisé : «Si à l’époque j’étais jeune, en mûrissant je me disais que ce n’était pas normal

de ne pas le connaître. Ce n’est qu’une fois adulte, et surtout en devenant maman, ou encore en baptisant d’autres enfants, que j’ai réalisé toute l’importante du rôle d’une marraine. C’est pour cela que j’ai décidé de le rechercher. Je veux juste lui dire qu’il a une marraine et que, par la force des choses, on a été séparés,

mais qu’on peut toujours apprendre

à se connaître.»

Toutefois, Fabiola, qui a également cherché de l’aide auprès de la chapelle Saints-Anges-Gardiens, à Grand-Baie, sait qu’elle doit s’attendre à tout : «Je comprendrai si jamais il ne veut pas me connaître.» Aujourd’hui, celui qu’elle recherche est, dit-elle, un jeune homme de 34 ans : «J’espère vraiment qu’il va bien et que tout se passe bien pour lui. J’implore toute personne qui a des informations sur cette famille de me le faire savoir via la rédaction de 5-Plus dimanche… » Avec toute sa famille qui la soutient, elle n’a qu’un seul souhait : avoir des nouvelles de ce tout petit bébé qu’elle a un jour tenu dans ses bras…

Christophe Karghoo

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