Il donne rendez-vous aux téléspectateurs tous les mercredis à 20h55 sur MBC 1.
Voilà plusieurs années qu’il vit de «merveilleuses choses » avec sa troupe, La comédie mauricienne.
Comédien, metteur en scène, prof, présentateur-télé, époux et papa de «deux princesses»… Zoom sur celui qui met à l’aise les participants de l’émission «Millionnaire», qui a fait son grand come-back cette semaine…
Il y a cette voix au débit mitraillette qui captive tout de suite l’attention. Cette aisance qui saute très vite aux yeux, rappelant ses longues années de comédien, et qui, au final, rend le personnage sympathique. Et puis, il y a ce rire, inimitable !
Raj Gokhool, 42 ans, a aussi un physique jeune, dynamique dont il n’hésite pas à jouer, avec en prime un large sourire qui met, à l’aise. Ce qui n’est pas pour déplaire aux candidats de l’émission Millionnaire, dont la nouvelle saison a débuté mercredi dernier pour… voir naître de futurs millionnaires (ou tout simplement d’heureux gagnants d’autres sommes) qui, du jour au lendemain, se retrouvent enrichis d’un petit pactole après avoir tourné une roue pas comme les autres.
Tout cela dans une très bonne ambiance, sous le regard bienveillant de Raj Gokhool qui, au-delà du rôle de présentateur, se plaît à se considérer comme un ami pour toutes ces personnes qui, d’abord très impressionnées, se laissent vite prendre au jeu. «Mon rôle c’est de les aider à bien vivre ce moment», lâche l’homme de théâtre, qui depuis 2000 mène de main de maître, la troupe «La comédie mauricienne», qui forme, encadre et met en scène des passionnés de comédie pour qui cette forme d’art est une façon d’exprimer, de raconter, de partager des histoires, des émotions…
Mais mercredi, c’est le prof que nous avons rencontré à St-Julien-d’Hotman – son costume de présentateur, il l’a sorti plus tard dans la soirée (pour l’émission Millionnaire) –, celui qui, depuis quelques années déjà, enseigne le théâtre dans plusieurs établissements de l’île : «En ce moment, j’aide les écoles où je travaille à monter leurs spectacles de fin d’année.»
Et qu’il soit dans la peau du présentateur, du metteur en scène, du comédien ou de l’enseignant, Raj se donne toujours à 100 % : «Quand on aime quelque chose, on y met du cœur. Je n’aime pas faire les choses à moitié.»
Toute première fois
Avec un sens du gag et de la repartie bien rodée, Raj, bien qu’il prenne l’humour au sérieux, ne se prend pas au sérieux. Il refuse aussi d’avoir une vie formatée qui lui dictera sa façon d’être. Car, pour lui, son passe-temps, c’est son métier, et vice versa. Et depuis que tout a commencé pour lui, tout de suite après le collège (il est un ex-étudiant du collège John Kennedy), il s’est juré de toujours tout faire avec plaisir : «Je me souviens très bien quand j’ai eu le déclic. C’est un ami qui m’avait invité pour une représentation qui se tenait à la municipalité de Vacoas… »
Cette première expérience, cette ouverture sur quelque chose de nouveau allait transformer toute sa vie. Depuis, il n’a eu de cesse de tout faire pour arriver à percer dans ce milieu qui lui a fait découvrir son «vrai moi», celui qui aime à la fois se plonger dans la peau d’un personnage, exagérer des expressions, mimer des situations, exprimer des émotions, allant de la colère à la joie en passant par la tristesse, et obéir aux autres impératifs de l’univers du théâtre qui rend cette forme d’art très spéciale.
Et que ce soit en Bulgarie ou en Norvège où il a été se former, cet habitant de Curepipe s’est efforcé de tout assimiler avec gourmandise : «Je crois en la formation. On devient bon dans un domaine, on devient pro en assimilant toute la base du sujet en question. Certes, l’expérience aide mais avoir un bon bagage et être bien formé forge davantage.»
Raj Gokhool, dont le plus grand défaut est, selon lui, de «trop parler», est certes enseignant, comédien et présentateur mais il est aussi, dit-il, un «bon ami», un «époux chanceux», que sa moitié Kreshnee aide à «devenir tous les jours meilleur», en lui prodiguant de bons conseils, précise-t-il, comme de «toujours garder les pieds sur terre».
Et puis, comment ne pas évoquer le plus beau rôle de sa vie : celui de papa de deux adorables princesses, Shyanee, 10 ans, et Krishya, 5 ans, qui le comblent de bonheur et qui, à travers leur innocence, l’aident à garder une âme d’enfant, à voir le monde différemment, comme il aurait tellement voulu qu’il soit réellement !
De nouvelles surprises pour une nouvelle saison
Un nouveau design pour la carte, un nouveau décor pour le plateau mais aussi plus de participants télé… La nouvelle saison du jeu Millionnaire – qui passe tous les mercredis sur la mbc 1 à 20h55 –, se veut innovante. «Devenir Star à la télé ! : Vivre un moment inédit», c’est cela même l’essence du concept de l’émission. Pour avoir la chance de tourner la roue du Millionnaire et remporter jusqu’à Rs 1 000 000, un joueur doit découvrir trois symboles (trois télés) sur la carte. Le minimum à gagner en tournant la roue n’est plus de Rs 100 000 mais Rs 150 000 et le maximum bien évidemment est Rs 1 million. Cette saison, 5 000 000 tickets seront mis en vente.
Et une millionnaire de plus !
La nouvelle saison démarre fort. Car, la fameuse roue, a déjà fait une chanceuse. Il s’agit de Doris Zuël, mariée et mère d’une petite fille, qui gère son propre commerce. Son gros chèque d’un million de roupies en main, elle est repartie mercredi, le cœur chargé d’émotions et la tête pleine de projets : «Nous allons enfin avoir une maison à nous. Je ne vais pas oublier une amie chère à mon cœur à qui je ferai un don car elle en a bien besoin.»