• Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»

Dans le grand monde des petits artistes de Tamarin

_JHE5546.jpg
_JHE5545.jpg

On se prépare. Pas le temps de se reposer, car l’exposition commence dès le 1er décembre ! Nous sommes dans les locaux de l’association La Pointe Tamarin où, depuis des années, l’artiste Jean-Yves l’Onflé anime un atelier de peinture avec les enfants et ados de la localité. Ce sont justement ces derniers qui vont exposer leurs œuvres du 1er au 15 décembre. L’occasion de papoter un peu avec ces jeunes qui ont bien du talent.

«Ce n’est pas académique comme à l’école, on a beaucoup plus de liberté», lance Emilie Ah-Fock, 17 ans, qui fréquente l’atelier depuis ses 15 ans. Elle explique : «On peut, par exemple, dessiner un visage comme on veut, avec un gros nez ou de gros yeux(rires).» Son amie Jennifer Boucherville, 16 ans, apprécie, elle aussi, cette liberté : «Certes, il y a toujours des techniques à respecter, mais Jean-Yves l’Onflé nous donne aussi une liberté totale dans ce que nous voulons peindre et dessiner.»

Pas de temps pour la pause. On s’approche de Joshué Arjoon qui, du haut de ses 13 ans, esquisse des formes avec son crayon, qui deviendront des animaux, des arbres. En seulement 15 minutes, tout un monde s’offre à nous. Le jeune, fan de mangas, nous confie : «Ici, je peux me défouler, je peux imaginer, je peux m’évader.» À côté, ses camarades ont délaissé le crayon et jouent avec des couleurs à l’aide de leurs pinceaux. Le temps est comme suspendu, pour laisser place à l’art de se découvrir et de s’exprimer.

Des plongées dans des univers enfantins, pour ce qui s’annonce comme un beau moment d’évasion à partir de la fin de ce mois.  

Archive: