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Le quotidien des petits malades

La maladie touche les plus grands, mais aussi les plus jeunes. À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre, nous nous penchons sur la vie des enfants qui sont atteints du diabète de type 1.

Chaque jour se ressemble. Injections d’insulines, alimentation stricte et à des horaires fixes… Le quotidien des enfants atteints du diabète de type 1 n’est pas de tout repos. À l’occasion de la Journée mondiale du diabète, qui sera observée le 14 novembre, nous avons rencontré deux d’entre eux.

Mel (prénom fictif) est âgée tout juste de 5 ans. Malgré son jeune âge, elle est bien consciente qu’elle est différente des autres enfants de son âge. C’est lorsqu’elle avait 2 ans que sa mère a découvert qu’elle était atteinte du diabète de type 1. Et depuis qu’elle a fait ses premiers pas à l’école, la différence se fait d’autant plus sentir. «A l’école, je ne bois que de l’eau. Maman ne me donne jamais de jus», précise la fillette.

Mel déborde tout de même d’énergie. Elle va à la piscine une fois par semaine, avec ses camarades d’école. Et cette activité est celle qu’elle préfère, dit-elle : «J’aime beaucoup nager et le jeudi, c’est mon jour favori.»

Mel respire la joie de vivre. Cela, même si sa vie est faite de quelques petits inconvénients. Les gâteaux en tous genres et les boissons gazeuses, par exemple, elle n’y a pas droit.

Toutefois, du haut de ses 5 ans, Mel est très débrouillarde, soutient sa mère. D’ailleurs, les injections d’insulines, la gamine a appris à les faire toute seule, deux fois par jour. «Maman met toujours la dose qu’il faut et c’est moi qui fait la piqûre», lâche-t-elle.

De son côté, Kevin (prénom fictif),

11 ans, vit avec le diabète de type 1 depuis huit ans. Son médecin lui a diagnostiqué la maladie alors qu’il avait seulement 3 ans. Depuis, sa vie et celle de sa famille ont été bousculées. C’est que la nouvelle a été dure à encaisser. D’ailleurs, Kevin ne tient pas à ce que tout le monde soit au courant de sa maladie. «Il n’y a que ma famille qui sait que je suis diabétique», confie-t-il.

Sa famille, justement, est d’un grand soutien pour lui. Ses proches, par exemple, dînent chaque soir, à la même heure, pour l’accompagner. Au réveil, les choses se compliquent tout de même un peu. Kevin se réveille tous les jours de bonne heure pour ses injections d’insulines. «Ce n’est pas toujours facile de se réveiller à 7 heures tous les matins, surtout pendant les vacances», confie-t-il.

A l’école, seul son prof a été mis au courant et en journée, le petit Kevin fait ses injections d’insulines dans le bureau du maître d’école, loin des regards. «Lorsqu’on a le diabète, on ne vit pas comme les autres enfants. On est privé de beaucoup de choses et on doit toujours faire attention à ce qu’on mange», fait ressortir Kevin.

Mais la maladie ne l’empêche pas de prendre part à tout plein d’activités – Kevin est d’ailleurs membre du mouvement scout. Il doit, certes, s’arrêter de temps à autre pour éviter que son taux de sucre ne baisse trop vite, mais il regorge d’énergie.

Comme Mel et Kevin, tant d’autres enfants souffrent du diabète. Mais, pour eux, la maladie n’est pas une fatalité. Alors, ils profitent de la vie à fond.

The «blue» attitude

Le jeudi 14 novembre, l’association T1 diams, qui soutient les diabétiques de type 1, vous invite à commémorer la Journée mondiale du diabète, en vous habillant en bleu ce jour-là. Cette couleur représente le ciel, symbole qui réunit tous les pays du monde autour du diabète.

Textes : CA

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