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Pour ne pas oublier ses racines

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Goorooduth Chuttoo

Plus qu’un besoin, c’était pour lui un désir qu’il devait à tout prix réaliser. Savoir d’où il vient, qui sont ses ancêtres…

Cela fascine Goorooduth Chuttoo, 58 ans, depuis toujours. À tel point qu’il n’a pas hésité à se lancer dans un véritable travail de recherches pour remonter son arbre généalogique. «J’ai passé de longues heures, des jours entiers à faire des recherches, à consulter les actes de naissance de mes parents, à me rendre aux archives nationales et autres bureaux de l’état civil», nous raconte celui pour qui la Journée de la commémoration de l’arrivée des travailleurs engagés (observée samedi prochain) est primordiale : «Il faut être reconnaissant envers ces hommes et ces femmes qui ont contribué à façonner l’île Maurice.»

Aujourd’hui, il sait d’où il vient pour avoir marché dans les pas de ses aïeuls : «Au fil de mes recherches, j’ai découvert un ‘‘immigrant number’’ qui m’a permis de savoir que mes ancêtres travaillaient sur la propriété sucrière de St-Félix et qu’ils étaient venus à Maurice le 1er août 1834.» C’est avec ces informations en poche qu’il n’a pas hésité une seconde à se rendre au Bihar, un État du nord de l’Inde, d’où ses aïeuls sont originaires. Et là-bas, il a vécu des moments inoubliables : «J’ai vu ma famille et j’ai même rencontré des gens, des cousins, qui ressemblaient comme deux gouttes d’eau à mon père...»

Depuis, enrichi par cette expérience, Goorooduth Chuttoo est fier de dire qu’il connaît son histoire et qu’il a marché sur les pas de ses ancêtres !

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