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Quand la violence mine le couple

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Il ne se passe pas une semaine sans qu’on entende parler d’un mari qui a frappé sa femme (ou inversement, mais très rarement). La violence conjugale est un fléau très présent dans notre société. Mais comment en arrive-t-on à ce point de non-retour dans un couple ?

La sociologue Ajagee Periacarpen se porte volontaire pour expliquer ce phénomène qui devient de plus en plus flagrant et qui fait peur. «La violence peut être causée par des problèmes extérieurs, le stress, l’alcool, le chômage, des histoires personnelles, les comportements des autres et le mariage forcé, entre autres.»

Mais comment se manifeste cette violence ? «Elle revêt différentes formes. Elle peut être psychologique, physique, sexuelle ou économique. Par exemple, si le partenaire surveille les appels téléphoniques de sa partenaire, l’empêche de voir ses proches ou encore brise des objets à la maison quand il est en colère, cela nous mène à quoi ? Ce sont autant de formes de violence qui sont apparentes. C’est pour cela qu’on dit que la violence se manifeste sous diverses formes. Quoiqu’elle ne sont pas toujours facile à reconnaître. Il est aussi douloureux d’admettre que l’homme ou la femme qu’on aime nous agresse.»

Outre la violence physique, il y a aussi, rappelle la sociologue, la violence verbale. «C’est quand des personnes ne voient aucune autre issue que de communiquer par la violence. Par exemple, si l'un commence à élever le ton, l’autre répond par une insulte, ce qui entraîne ensuite plusieurs autres insultes et cela continue tant que l’autre ne cède pas», soutient Ajagee Periacarpen. Une situation invivable qui finit souvent par une rupture. «Que cherche tout le monde ? Ce n’est pas d’être accompagné par un prince ou une princesse mais d’avoir un compagnon de route compréhensif, attentif, de pouvoir construire quelque chose avec lui, d’avoir une main qui enlace la sienne avec douceur et respect. Il faut la paix et l’harmonie dans un couple.»

Il faut être capable de trouver des solutions pour mettre fin à toutes les formes de violence dans les couples. «Dès qu’un conflit surgit, il faut essayer de trouver une solution avant que la situation n’empire. Il faut régler le problème à la racine. Mais hélas, la conciliation reste trop souvent l’affaire des femmes. Les hommes ont tendance à laisser cette partie de la vie de couple aux femmes. Même si parfois ils veulent changer les choses, dénoncer les situations, ils ne veulent pas faire le premier pas», regrette la sociologue.

Il faut de surcroit, dit-elle, lutter contre les statuts précaires, la pauvreté. «Car très souvent, c’est à cause du manque de sécurité dans un couple que la violence surgit.» Et se battre pour promouvoir la santé et le bien-être du couple. «Il faut mettre en avant une image positive du couple. Et quand il y a de la positivité, on arrive à calmer les colères et les pulsions violentes qui ont tendance à surgir à cause des problèmes.»

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