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Les produits bio ont la cote

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Selon lShaziah Rittun, nutritionniste, les Mauriciens essayent de nouvelles façons de manger sainement.

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La Vie Claire, à Tamarin, commercialise des produits 100 % naturels.

Les Mauriciens font de plus en plus attention à ce qu’ils mangent. Et se tournent volontiers vers les produits biologiques. À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, revenons sur ce «trend».

On n’a de cesse de le répéter, il est important de manger sainement. Cela, beaucoup de Mauriciens l’ont compris. Du coup, ils font très attention à leur alimentation et se tournent de plus en plus vers les produits bio. Mais quels sont les avantages et les désavantages de ce mode d’alimentation ? Dans le cadre de la Journée mondiale de l’alimentation, la nutritionniste Shaziah Rittun nous en dit plus sur ce sujet.

Selon elle, les aliments dits bio proviennent d’une agriculture biologique et ne contiennent donc pas de pesticide. Leur ADN, dit-elle, n’est également pas modifié. «Toutes les plantations sont inspectées par un certificateur approuvé par le gouvernement afin d’assurer que les normes soient respectées. En ce qui concerne la viande, les animaux sont élevés sans administration d’antibiotique ou d’hormone de croissance», précise Shaziah Rittun.

Diane Desmarais, nutritionniste, prône aussi la consommation d’aliments naturels. «Les produits bio ont un apport nutritionnel supérieur. Et ils ont une plus forte concentration en minéraux, antioxydants, vitamines, etc.» soutient-elle. Toutefois, comme le souligne Shaziah Rittun, il n’existe aucune preuve concluante que les aliments bio sont plus nutritifs que les aliments conventionnels.

N’empêche, manger bio, c’est plus rassurant car d’autres produits peuvent contenir des résidus de pesticide. Ce qui est néfaste pour la santé. Comme le souligne Shaziah Rittun, diverses maladies sont liées à la consommation de produits contaminés. Parmi, l’on compte le cancer ou encore l’infertilité.

Conscients des risques d’une mauvaise alimentation, beaucoup de Mauriciens achètent des aliments bio. «Ils sont plus soucieux de leur santé et essayent de nouvelles façons de manger sainement», avance Shaziah Rittun. Ainsi, La Vie Claire, à Tamarin, commercialise des produits naturels. Ouvert depuis mars dernier, l’établissement compte déjà de fidèles clients. «Au début, c’était surtout les étrangers qui venaient vers nous. Mais, depuis quelque temps, les Mauriciens s’informent et s’intéressent davantage aux produits bio», explique Véronique Marcel, directrice des lieux. Et d’ajouter que La Vie Claire propose aussi des livres de recettes bio.

Si les produits qu’on y trouve sont abordables, c’est un fait que manger bio n’est pas à la portée de tous. «Plus le pouvoir d’achat baisse, moins les Mauriciens peuvent se permettre d’acheter des produits bio», explique Diane Desmarais. Et cela, pour plusieurs raisons : «Les matières premières sont plus difficiles à protéger sans produit chimique et demandent des soins particuliers. De plus, la plupart des produits bio sont importés d’Europe. Le prix est donc plus élevé», poursuit la nutritionniste.

Il y aurait toutefois une solution au coût élevé des produits bio, avance Shaziah Rittun. Notamment en produisant soi-même des aliments organiques. Selon elle, «plus nous mangeons des produits bio, plus la demande va augmenter sur le marché» : «Du coup, cela va encourager les agriculteurs locaux à planter ce type d’aliments. Le prix devrait donc baisser.» Alors, ça vous dit d’essayer ?

L’ONU prône les systèmes alimentaires durables

Cette année, pour célébrer la Journée mondiale de l’alimentation, l’Organisation des Nations unies a opté pour le thème suivant : «Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition.» Cela, afin de mieux se préparer face à une éventuelle pénurie alimentaire et pour apporter des solutions visant à lutter contre la faim dans le monde.

Textes : CA

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