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La fibre artistique de Fabrice François

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Il conçoit ses bijoux en fonction de la tendance du moment.

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Des couleurs, de l’originalité, de la fantaisie… Ses créations, au premier coup d’œil, sont éclatantes, surprenantes. C’est que Fabrice François, 26 ans, est un jeune homme inspiré. Cet habitant de Curepipe se laisse toujours prendre au jeu de l’imaginaire, de l’invention. Car imaginer, inventer, c’est justement ce qu’il aime.

Cet ancien élève du collège St Mary’s, diplômé en informatique de l’Institut supérieur de technologie, a toujours baigné dans la marmite graphique. D’ailleurs, durant les cinq années qui ont suivi ses études tertiaires, il a travaillé dans toutes les sphères touchant à son domaine de prédilection : photographie, montage de magazines, publicité et web designing notamment. Toutefois, ce n’est que deux ans de cela que Fabrice s’est mis à son compte. Cela, dit-il, «en attendant de pouvoir vivre pleinement de ma véritable passion, l’art, sous toutes ses formes».

Le jeune homme, aîné d’une fratrie de trois enfants, s’est, très tôt, découvert une passion pour la peinture. Mais conscient de la difficulté de se faire une place sur ce marché et souhaitant suivre le «trend», il a préféré se lancer dans l’art informatique. Entre-temps, l’envie de peindre, de créer se fait de plus en plus sentir. C’est ainsi que, il y a quelques mois, il décide de tenter le tout pour le tout en se tournant vers la conception de tableaux et de bijoux. Et là, Scarlett Jewellery voit le jour. Le succès est au rendez-vous. En effet, à peine quelque temps après avoir posté des photos de ses œuvres sur Facebook, les commandes affluent.

L’œil, Fabrice l’a. Même si, pendant un certain temps, ses idées lui venaient surtout d’Internet. Aujourd’hui, il suffit qu’il ait le matériel nécessaire entre les mains pour donner vie à des œuvres qui sortent de l’ordinaire, qui épatent. Tout de même, confectionner un bijou ne se fait pas d’un coup de baguette magique. «Cela se fait en plusieurs étapes», explique-t-il. Pour commencer, il faut cibler la clientèle – celle-ci se compose, pour l’instant, d’adolescentes et de femmes mais une collection pour hommes est envisagée. Ensuite, place au choix des matières et des couleurs. Pour finir, il faut s’enquérir du «craze» du moment car, comme le dit Fabrice, «la mode change constamment». Et quid du prix ? «Il est évalué en fonction du temps consacré à la conception d’un bijou», explique-t-il. Pour un bijou, il vous faut donc compter entre Rs 90 et Rs 400.

L’autre passion de Fabrice, comme mentionné plus haut, c’est la peinture. Fabrice se spécialise plus particulièrement dans l’art décoratif. Ces œuvres – visibles sur le lien suivant : https://www.facebook.com/groups/mirrorsandframes – sont disponibles en simple, double ou triple canevas, dépendant du client.

L’avenir, Fabrice l’envisage avec optimisme. Il aspire à ouvrir sa boutique où il exposera ses tableaux, ses bijoux et autres produits artisanaux, tous empreints de couleurs, d’originalité et de fantaisie.

Francesca Lamarque

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