• Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»

Brigitte Michel et sa lutte pour l’insertion sociale des femmes toxicomanes

brigitte.jpg

Brigitte Michel compte plus d’une quinzaine d’années de service dans le sociale.

Etre au service des autres, cela lui tient à cœur. C’est pourquoi Brigitte Michel, 53 ans, a décidé de fonder l’association Aides, Info, Liberté, Espoir et Solidarité (AILES) en 2009. Cette ONG vient en aide aux familles des toxicomanes, aux séropositifs et aux enfants du quartier de Mangalkhan.

Sa lutte, Brigitte la mène assidûment. Cette habitante de Curepipe participera d’ailleurs, du 15 au 19 octobre, au concours Women For Change qui récompense les projets humanitaires des femmes en Afrique. L’événement, organisé par la fondation Orange, se tiendra à Deauville, en France. L’association gagnante se verra remettre un montant de 25 000 euros (environ Rs 1 million). Brigitte y présentera un programme pour la réinsertion sociale des femmes toxicomanes et celles atteintes du VIH. Elle concourra aux côtés de quatre représentantes venant du Sénégal, de Madagascar, du Cameroun et de la Tunisie.

Selon Brigitte, la plupart des femmes toxicomanes sont victimes de discrimination sociale à Maurice. Celles qui arrivent à s’en sortir sont souvent rejetées par leur entourage et la société en général. Une aide à la réinsertion de ces femmes, dit-elle, est indispensable. Son projet, donc, va dans ce sens. Il comprend un programme pour l’insertion sociale de 75 femmes. «Elles recevront une formation afin d’apprendre à gérer un budget ou encore à faire des démarches administratives», explique Brigitte. Son projet inclut également un plan pour une campagne de prévention – destiné aux jeunes – contre les dangers de la drogue et du VIH.

L’association AILES est soutenue dans sa lutte par le ministère de l’Égalité des genres, du Développement de l’enfant et du Bien-être de la famille. À ses débuts, elle ne se composait que d’un petit groupe de volontaires qui venait en aide aux toxicomanes et aux séropositifs. Aujourd’hui, AILES a, à son actif, trois coordinatrices et une dizaine de volontaires. Brigitte y travaille principalement avec des femmes toxicomanes et atteintes du VIH. Mère de trois enfants, elle compte 15 années de service dans le social. Elle a notamment collaboré avec PILS et SOS Village (Bambous).

Mais pourquoi avoir choisi le social ? «Le nombre de jeunes qui sont victimes de la drogue m’a beaucoup touchée», dit-elle. Alors si vous voulez soutenir Brigitte, il vous suffit de voter sur le lien suivant : www.fondationorange.com/women_for_change/ ou sur la page Facebook de la fondation Orange.

CA

Archive: