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La prise en charge des malades en question

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Sabrina Puddoo, directrice de Friends in Hope.

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Rajiv Dabedeen, directeur de Lifecare Residential Care Home.

Dépression, anxiété, trouble de la personnalité, stress, schizophrénie… la maladie mentale existe sous bien des formes. La Journée mondiale de la santé mentale, observée le jeudi 10 octobre, est l’occasion de se pencher sur l’accompagnement des malades à Maurice.

Personne n’est à l’abri. La maladie mentale peut, en effet, frapper n’importe qui et de diverses manières. La prise en charge des malades, elle, n’est pas non plus une tâche facile. La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée cette semaine, est l’occasion de se pencher sur le sujet.

Lifecare Residential Care Home à Floréal, Friends in Hope à Bonne-Terre, Vacoas… Les établissements s’occupant des malades mentaux, entre autres, ne manquent pas à Maurice. C’est avec patience, dévouement et le sourire que le personnel soignant accompagne les malades. Car ces derniers ont tendance à s’isoler. C’est pourquoi Rajiv Debedeen, directeur du Lifecare Residential Care Home, veille à ce que les pensionnaires de l’établissement soient encadrés au mieux. «Les patients ont aussi droit à leur indépendance et au respect. Ce n’est pas parce qu’ils sont malades qu’ils n’ont pas droit à la parole», soutient Rajiv Debedeen.

Ainsi, le directeur du Lifecare Residential Care Home privilégie une prise en charge spécifique du problème mental. «Il est important de faire un suivi des malades et d’informer leur famille de la façon de se comporter avec eux», explique notre interlocuteur. Pour un service irréprochable aux patients, il mise sur la formation du personnel de l’établissement. Les infirmiers, pour leur part, sont disponibles 24 heures sur 24 et un psychiatre anime régulièrement des thérapies.

Au quotidien, les patients sont, eux aussi, actifs. En effet, tout un programme est mis à leur disposition : cours de cuisine, lecture des journaux, jardinage… il y a des activités pour tous les âges et pour tous les goûts. «Récemment, nous avons organisé tout un programme d’information sur les nouvelles cartes d’identité. Cela fait partie de l’actualité et nous ne voulons pas que les malades soient coupés du monde extérieur», fait ressortir Rajiv Debedeen.

L’association Friends in Hope, à Vacoas, accueille, elle, une trentaine de patients. L’objectif de cette ONG est de venir en aide et de soutenir les personnes atteintes de maladies mentales et leur famille. Selon Sabrina Puddoo, directrice de l’association et psychologue clinicienne, «Friends in Hope propose de travailler en étroite collaboration avec les familles à travers des rencontres mensuelles, des thérapies familiales et des visites à domicile». Cela, afin que les patients soient toujours en contact avec leurs proches.

Friends in Hope dispose d’un personnel thérapeutique qualifié composé d’une psychologue clinicienne, d’une ergothérapeute, de deux infirmiers psychiatriques, d’un rééducateur et d’un assistant rééducateur. L’établissement prône le bien-être des patients.

Ainsi, il propose de la psychothérapie et de l’ergothérapie de groupe, des séances d’art therapy et de musicothérapie, du théâtre, de la relaxation, ainsi que des activités physiques, sportives et récréatives. À noter que les séances de psychothérapie peuvent se faire en individuel ou avec la famille.

Comme l’association Friends in Hope, le Lifecare Residential Care Home se bat pour la cause des malades mentaux. Car ces derniers ont besoin de se sentir en confiance, d’être épaulés et guidés…

CA

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