• Pas d’intérêts sur les «housing loans» pour les 18-35 ans : une promesse qui surprend et divise
  • Relativité salariale : confusion, colère et impatience
  • Ganesh Chaturthi : quand les femmes offrent un chant d’amour au dieu de la sagesse
  • Football - Matchs internationaux : chalo India*
  • Kelly Douce, 41 ans, tabassé à mort à cause d’une dette impayée - sa mère Antoinette : «Li pa ti merit enn lamor koumsa»
  • Concert au Casela - Mario Ramsamy : «Venez pour un moment de partage et de communion»
  • 160 ans après la mort du bienheureux Père Laval : pour un pèlerinage tout en prière
  • Art of Living : Gurudev Sri Sri Ravi Shankar en visite à Maurice
  • «Concert spirituel» de Jocelyn Grégoire : passion et division
  • Le gouvernement en mode opération-séduction : entre applaudissements, craintes et interrogations

Tel père, tel fils

veera2.jpg
veera3.jpg

Claudio et son fiston donnent dans le son !

Une chose est sûre : la relève est assurée. Voici donc le fils aîné de Claudio Veeraragoo qui lance son premier album. Ce qui est souvent le plus difficile. Le résultat : Ton Simon, un condensé de séga bien dans le ton pour mettre de l’ambiance. Rencontre.

Michael Veeraragoo, 33 ans, qui est à la tête du Michael Lyndon Recording Studio, sait ce qu’il veut : «Je n’aimerais pas qu’on me connaisse uniquement en tant que fils de Claudio, le ségatier. Je veux qu’on se souvienne de moi comme d’un artiste à part entière.» On veut bien, sauf qu’à l’écoute de Ton Simon, on reconnaît bien le style qui a fait le succès de son père. Mais Michael, aujourd’hui arrangeur musical et producteur de profession – il a produit et mixé, entre autres, les albums de Dance Masters, Mighty Jah et Dallon – s’en défend : «Mon père ne m’a aidé que pour le côté vocal. Pour le reste, j’ai dû prendre des musiciens qui ont fait leurs preuves. On peut, bien sûr, y trouver un style et une voix qui sont semblables à ceux de mon père, mais les arrangements sont tout de même différents.»
À l’entendre parler, on a l’impression qu’il est une sorte d’Obélix qui est tombé dans la marmite musicale depuis tout petit. Ce n’est pas tout à fait faux, comme il le dit lui-même : «J’ai toujours été dans le studio de papa en train de toucher à plein de trucs depuis que je suis tout petit.»
Toutefois, rien ne destinait cet amateur de la batterie à faire carrière dans la musique : «J’ai trois maîtrises : une  en finance, une en compatibilité et une autre en loi commerciale. À mon retour au pays après six ans en Australie, je me suis rendu compte que les jobs que je faisais ne me convenaient pas. Quelque chose manquait et je l’ai retrouvé dans la musique.»    
Comme on dit souvent : disang la ki kozé !
Ton Simon est disponible chez les disquaires habituels.

Archive: