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Votre hebdomadaire fête ses 35 ans

5-Plus et le monde sportif : une belle collaboration au fil des années

21 avril 2025

Ils sont souvent sollicités dans le cadre d’un article sur leur discipline respective. Qu’ils soient entraîneurs, dirigeants, sportifs ou officiels, ces gens figurent forcément sur la liste de contacts des journalistes de sport. Dans le cadre des 35 ans de 5-Plus dimanche, nous avons fait appel à deux d’entre eux pour nous parler de cette collaboration.

Rishi Bundhoo, président de la Shotokan Martial Arts Federation : «En ce qui concerne notre exposition à travers les médias, 5-Plus a “set the pace”…»

Un journal ne peut exister sans ses lecteurs mais également sans ses collaborateurs et informateurs. Ces derniers sont régulièrement sollicités dans le cadre des articles ou pour donner des informations précises sur un sujet. En sport comme pour d’autres rubriques, l’apport de ces personnes est indispensable pour rapporter les faits avec précision et objectivité.

Sans ces contacts qui font partie du réseau du journaliste, il ne serait pas toujours évident d’éditer des articles avec tant de vérité et peut-être même que les pages resteraient… blanches. Chaque reporter, notamment ceux de la vieille école, a toujours son petit carnet d’adresses qu’il garde précieusement ou, comme c’est le cas aujourd’hui avec la génération 2.0, une liste de contacts sur son portable. Des personnes que le journaliste peut solliciter à tout moment pour une information ou des éclaircissements.

Le sport n’échappe pas à la règle. Dirigeants, entraîneurs et athlètes sont souvent les plus sollicités mais parfois aussi, on fait appel à des spécialistes et à d’autres sources pour des analyses plus techniques en termes de performance ou sur les plans technique et juridique.

Rishi Bundhoo, président de la Shotokan Martial Arts Federation (SMAF), fait partie de ces dirigeants qui sont souvent sollicités. C’est aussi un fidèle lecteur de 5-Plus dimanche. Comme il le dit lui-même : «San mo 5-Plus, mo dimans pa pass bien, ek mo lasemenn pa konple.» Il a commencé à parcourir les pages de cet hebdomadaire dominical à l’âge de 15 ans et continue de le faire 30 ans après. 5-Plus dimanche fait partie intégrante de la vie de cet habitant de Cassis. Même pendant la crise de la Covid-19, il ne manquait pas une édition du journal.

«Ce n’était pas facile, je m’en remettais à la version numérique, mais étant old school, j’aime bien la version papier. Contrairement aux jeunes, j’ai besoin d’avoir mon journal entre les mains. C’est plus pratique que sur un écran. Et quand, on a repris la distribution, je n’ai pas hésité à faire le tour des points de vente pour me procurer le journal», se souvient-il.

Durant ces trois dernières décennies, le Portlouisien a vu le journal évoluer tout en cherchant à s’adapter aux attentes de ses lecteurs. Il avance que la variété des sujets et les nombreuses rubriques sont les principaux attraits de cet hebdomadaire. «C’est un journal sérieux. On retrouve toute l’actualité de la semaine. Les articles sont traités de façon indépendante, avec neutralité et objectivité. On ne cherche pas à faire du sensationnalisme. J’espère que l’équipe va continuer dans cette direction tout en s’adaptant à la demande du marché et avec encore plus de pages pour ses lecteurs», soutient Rishi Bundhoo.

Sa collaboration avec 5-Plus dimanche commence en juillet 2016, dans le cadre d’un article sur la relance du shotokan karaté, sa discipline de prédilection. D’autres papiers suivront avec, notamment, les trois médailles d’or remportées par ses karatékas la même année aux FSKA Shotokan World Championships en Inde.

Une exposition médiatique qui aura des répercussions positives sur cet art martial. «Nous n’étions pas très connus mais notre exposition à travers les médias a permis aux Mauriciens de nous connaître. 5-Plus a set the pace et les autres titres ont suivi le pas, ce qui a favorisé notre croissance dans le pays. La presse joue un rôle essentiel dans le développement de notre jeunesse encore plus en cette période où de nombreux fléaux menacent notre société. Le sport a aussi besoin de ce support afin de mettre en valeur les exploits de ces jeunes qui font la fierté du pays», observe le dirigeant mauricien.

Le soutien des médias n’a pas seulement contribué à mettre en lumière le shotokan mais aussi d’autres arts martiaux qui ne bénéficient pas d’une couverture médiatique. Rishi Bundhoo conclut en espérant que la presse mauricienne continuera d’œuvrer à la promotion du sport à Maurice et souhaite que cette collaboration puisse durer malgré les nombreux défis auxquels est exposé ce secteur avec l’avènement des réseaux sociaux.

Jean-Marie Bhugeerathee, entraîneur de para-athlètes mauriciens : «Votre journal a toujours été là pour nous accompagner…»

Il est l’un des architectes derrière la montée en puissance des para-athlètes mauriciens sur la scène sportive locale et internationale. Jean- Marie Bhugeerathee, un nom qu’on ne présente plus et qui est étroitement lié au para-athlétisme mauricien. Depuis qu’il a lancé son projet il y a 10 ans, – celui de qualifier des para-athlètes aux Jeux paralympiques et par la suite, d’aller chercher des médailles –, le technicien mauricien et son équipe ont toujours pu compter sur le soutien de 5-Plus dimanche.

Ces ambitions qui semblaient irréalisables au début ont fini par se concrétiser au prix de nombreux sacrifices, de persévérance et de dévouement. Mais pour y arriver, il fallait se faire connaître, sans quoi le public et les autorités n’auraient jamais pu découvrir et prendre au sérieux les efforts des Noemi Alphonse, Yovanni Philippe, Anaïs Angeline et Roberto Michel, entre autres. Pour l’entraîneur mauricien, la presse a eu une grande part dans la conscientisation des gens au rôle et à l’importance des para-athlètes dans le sport mais aussi dans la société mauricienne.

«La contribution de la presse a beaucoup compté pour nous. Si les performances de nos para-athlètes n’étaient pas relatées, jamais les Mauriciens n’auraient découvert ce que ces para-sportifs sont capables de réaliser malgré leur handicap. Nous sommes partis de zéro et aujourd’hui, nous sommes des champions. Les articles et autres reportages ont permis aux parents de prendre conscience des capacités de ces jeunes et de leur avenir à travers le sport. Cela a permis à des jeunes de sortir de l’ombre. 5-Plus a toujours été là pour nous accompagner et nous souhaitons que cette collaboration se poursuive», déclare Jean-Marie Bhugeerathee.

Selon l’entraîneur mauricien, les journalistes ont une bonne notion de leur sujet et ce savoir leur permet de mieux informer les lecteurs. En revenant sur ces 10 dernières années, le coach mauricien ne peut s’empêcher de penser à ces nombreuses personnes qui œuvrent en coulisse et dont beaucoup ignorent la contribution dans le succès des para-sportifs.

«Les gens voient toujours le travail fini mais jamais ce qui se fait par derrière et en amont. Grâce aux médias, les gens ont compris que pour réussir, il faut tout un ensemble. Il y a le sportif et l’entraîneur, mais aussi son entourage, le personnel médical, le nutritionniste, les officiers et le personnel des sites, entre autres. C’est là que la presse intervient en relatant les faits mais aussi en contribuant au succès à travers ses articles», remarque Jean-Marie Bhugeerathee.

Le monde sportif étant en perpétuelle évolution, le mentor national souhaite que la presse continue de s’épanouir afin de pouvoir mieux répondre aux attentes du public, tout en étant encore plus accessible.

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