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ABAIM : des conférences et des projets

2 février 2025

Au Paraguay, Alain Muneean a évoqué une meilleure visibilité pour les ONG qui militent pour le patrimoine culturel à travers le monde.

Une fin et un début d’année qui n’ont pas été de tout repos pour l’ONG qui milite pour la préservation du patrimoine intangible. ABAIM a participé à plusieurs conférences sur le patrimoine : une conférence intergouvernementale de l’UNESCO au Paraguay, dans la semaine du 7 décembre, sur le patrimoine culture intangible, suivie d’une conférence en ligne régionale pour le continent africain, depuis le bureau de l’UNESCO en Afrique (au Kenya). Alain Muneean, membre du groupe, qui s'est rendu au Paraguay et a aussi assisté à la conférence africaine, nous en dit plus, tout en parlant de plusieurs autres sujets qu'ABAIM a à cœur ABAIM en ce moment :

Conférence au Paraguay : «J’ai pu me rendre au Paraguay pour cette conférence annuelle intergouvernementale, avec des gouvernements qui ont ratifié des conventions sur le patrimoine culturel. Nous étions invités comme un accredited NGO auprès de l’UNESCO. Nous avons été bien actifs dans cette conférence, puisque je présidais un groupe de travail pour une meilleure représentation géographique des ONG de notre genre dans ce forum, où il fallait que d’autres pays puissent faire entendre leur voix sur leur patrimoine culturel. Nous avons aussi présenté un petit film, Made in Omorn, qui mettait en avant notre travail par rapport au patrimoine culturel du Morne, avec toute la question de l'esclavage qui y est liée.»

Conférence africaine : «C’est une conférence à laquelle j’ai assisté en ligne, du nom d'UNESCO MONDIACULT, où il est beaucoup question de Sustainable Development Goals. Et cette année, on a beaucoup parlé de la culture comme d’un stand alone goal pour le développement durable. Il a beaucoup été question de défis dans un monde qui implémente l’intelligence artificielle et aussi de l’inclusion de la culture dans une dimension économique, comme par exemple dans l’industrie touristique. Durant mon intervention, j’ai parlé du contexte mauricien où j’ai mis en avant l’artisanat, avec une culture intangible qui peut se perdre, comme avec l’introduction trop appuyée de ravannes synthétiques, par exemple.» 

Le «Chinese Spring Festival» inscrit comme Patrimoine Culturel Intangible à l’UNESCO le 4 décembre : «C’est passé un peu inaperçu ici, alors que nous avons récemment célébré le Nouvel An chinois. Mais cette inscription ouvre le chemin à une meilleure sauvegarde de ce patrimoine culturel intangible, en espérant que Maurice se joigne à la Chine pour la suite (mesures de sauvegarde, documentation, promotion, etc…).  

Abolition de l’esclavage : «Cette année, nous avons fait un après-midi de réflexion et de création, le 31 janvier, avec les personnes de l’atelier d’ABAIM. Nous avons pris le sujet en regardant ce qu’on pouvait faire de façon créative pour représenter l’esclavage et ce dont le peuple mauricien a hérité et en a fait. Un exercice de co-création, avec aussi pas mal d’accent sur le storytelling, qui débouchera sûrement sur un produit avec de multiples expressions, comme la danse, la musique et la poésie.»

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