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Congrès des jeunes du PTr | Nicolas Frichot : «Les jeunes ont confiance en Ramgoolam»

7 septembre 2016

Un congrès rien que pour vous. C’est séduisant. Mais les jeunes suivent-ils encore Navin Ramgoolam ?

 

C’est une grande question. L’affluence à notre congrès est une réponse en elle-même. Moi, je suis Navin Ramgoolam. Je crois qu’il peut emmener encore beaucoup de choses au pays. Les jeunes ont encore confiance en lui. Et je le crois quand il me dit qu’il va nous donner la chance de nous épanouir au Labour. Néanmoins, la question «quand ?»reste posée.

 

Quelle est la vision de ce parti pour les jeunes?

 

J’ai parlé à Navin Ramgoolam. Il m’a assuré qu’il y aura du changement : de nouvelles têtes pour les prochaines élections, plus de jeunes et plus de femmes. D’accord, c’est un discours classique, mais il m’a paru sincère. Nous ne cherchons pas tous un ticket, mais nous voulons une chance.

 

La vision d’un parti pour les jeunes = plus de tickets pour eux ?

 

Ce n’est pas ce que je veux dire. Il faut appeler les jeunes à s’engager au sein du PTr, qu’ils sachent qu’ils peuvent y trouver une plateforme et ensuite prendre leurs demandes, leurs désirs et idéologies en considération et construire, à partir de là, une vision
qui leur convient.

 

Pourquoi avez-vous quitté le PTr post-législatives 2014 ?

 

Parce que beaucoup de choses ne fonctionnaient pas.

 

Les choses ont changé depuis votre retour ?

 

Il n’y a pas de changement direct. Mais j’ai confiance. Et puis, avec ce congrès, c’est un pas dans la bonne direction. Mais il faut des dizaines d’initiatives.

 

Vous avez fait votre come-back au Labouraprès avoir fondé le Front national (FN). Pourquoi ?

 

L’expérience était intéressante. Mais dans un parti, chacun doit assumer ses responsabilités pour que ça fonctionne.

 

L’épreuve du parti était trop compliquée ?

 

Non. Mais il manquait un engagement un peu plus solide. Pour aller aux élections, il faut parfois compter sur un parti qui a une histoire.

 

Vous pensiez déjà en termes d’élections. Ce n’était pas prématuré pour un si jeune parti?

 

Les gens étaient déçus. Et c’est vrai que je voulais faire les choses autrement. Je respecte leur opinion.

 

Et à ceux qui disent que votre sortie n’était là que pour un meilleur retour, que répondez-vous ?

 

Ça n’a pas été orchestré. Ce n’est pas une ruse politique. C’est arrivé comme ça. Navin Ramgoolam m’a contacté, c’est lui qui m’a tendu la main.

 


 

Leader du PTr : «L’avenir de notre pays, ce sont les jeunes»

 

Merci ! Nous n’avions pas deviné. Cette petite phrase, on la doit à Navin Ramgoolam sur son compte Facebook après le congrès. On peut lire son status, en ces termes : «L’avenir de notre pays, ce sont les jeunes. Hier soir, j’ai pris des engagements concrets(...)»

 

Quels sont ces engagements ?

 

Mettre l’emphase sur l’éducation, la formation pour les chômeurs et le plein emploi – Promouvoir l’encadrement des jeunes dès leur enfance, le développement de tout un chacun et la méritocratie – Offrir aux first-time buyersde maison des emprunts à 90 % et des emprunts spéciaux pour les jeunes qui veulent commencer un business.

 

Et pour les jeunes de son parti ?

Il assure qu’il compte aligner beaucoup de jeunes candidats aux prochaines législatives.

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