Publicité
Par Sabine Azémia
21 juillet 2014 16:21
Elle ne sait pas à quel saint se vouer. Sabrina Bahadoor, une habitante de Palma, élève seule son fils Nahoum, 11 ans. Ce dernier est non seulement atteint de dystrophie musculaire, mais il présente également un retard de développement intellectuel – il a l’âge mental d’un enfant de 4 ans. Et le seul revenu qui lui permet de subvenir aux besoins de son fils, c’est une maigre pension reçue de l’État. C’est pourquoi Sabrina, 48 ans, sollicite votre aide.
Nahoum a 7 ans lorsque sa mère apprend qu’il souffre de dystrophie musculaire. Depuis, Sabrina doit le porter sur son dos à chaque déplacement, la petite famille habitant à l’étage d’une maison. «J’essaie, depuis des années, de trouver un emplacement qui corresponde à mon budget», explique-t-elle. En vain. «C’est très difficile pour moi au quotidien. Nahoum pèse 40 kg et le transporter sur le dos tous les jours, ce n’est pas facile. Je commence même à avoir des problèmes à la colonne vertébrale», poursuit Sabrina.
Cela fait quatre ans qu’elle occupe son actuelle maison. «Auparavant, Nahoum était plus petit. C’était facile de le transporter. Mais à présent, cela me donne des palpitations», souligne Sabrina. C’est pourquoi elle souhaiterait trouver une nouvelle maison qui siérait à Nahoum.
Chez les Lagaité, à Riche-Terre, c’est aussi le désespoir. Yannick, 13 ans, est également atteint de dystrophie musculaire. On lui a diagnostiqué cette maladie il y a environ six ans. Pour Jeannine, la situation est ingérable. «J’ai fait des démarches auprès de la sécurité sociale, il y a un an, afin d’obtenir une maison. Sans résultat», explique-t-elle.
Pourtant, il est impératif de trouver une nouvelle maison aux Lagaité, celle-ci n’étant pas adaptée à Yannick. Les toilettes et la salle de bains se trouvent, en effet, à l’extérieur du domicile. «J’ai du mal à donner le bain à Yannick maintenant qu’il a grandi. Auparavant, je lui donnais son bain dans une petite baignoire, mais le médecin m’a déconseillé de l’emmener à l’extérieur de peur qu’il ne prenne froid», précise Jeannine.
De plus, il est important que le malade dorme dans une pièce aérée. «La petite chambre qu’occupe Yannick est celle de mon beau-père. Nous n’avons pas un coin à nous, fait ressortir Jeannine. Mon époux travaille comme maçon et c’est très difficile pour nous de joindre les deux bouts. Je ne peux pas travailler car je dois m’occuper de mon fils.»
Ainsi, les Bahadoor et les Lagaité font appel à votre générosité afin que leurs enfants puissent se faire soigner dans le meilleur environnement possible.
Sabrina Bahadoor et son fils Nahoum.
Publicité