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23 décembre 2021 22:51
Être un souffle d’espoir pour les femmes, pour qu’elles connaissent des lendemains meilleurs. C’est un peu la mission de la Fam-Unie Foundation, située dans le village Paul et Virginie qui jouxte la Résidence La Cure, à Port-Louis.
Celle-ci a vu le jour grâce suite à une rencontre entre Chantal Espitalier-Noël, la fondatrice, et Doris Félicité, la directrice. Objectif : lutter contre la précarité des femmes. «C’est une immense joie que de savoir que nous faisons des actions concrètes pour améliorer la situation des femmes, surtout des jeunes filles du quartier. Nous voulons, à notre manière, apporter un soulagement pour les habitants de la localité», explique Doris Félicité qui gère aussi une école de musique pour les enfants du quartier.
Pourtant, le chemin vers la mise sur pied de la Fam-Unie Foundation, dont quelques conteneurs, aménagés et peints, font office de locaux, n’a pas été facile. Jusqu’à la rencontre de la fondatrice de l’ONG avec Chantal Espitalier-Noël : «En décembre 2020, lors de la fête de Noël pour les enfants du quartier, j’ai rencontré Chantal et nous avons échangé sur ce projet. Depuis, nous sommes restés en contact et c’est son aide indéfectible qui fait qu’aujourd’hui, nous avons la fondation qui aide beaucoup de femmes mais aussi les jeunes.»
Chantal Espitalier-Noël abonde dans son sens : «C’est une fondation qui a pour but d’empower les femmes du village Paul et Virginie. Nous avons 14 membres du comité qui sont des femmes du village. Elles sont extraordinaires et veulent amener un changement dans leur village et je pense que c’est un rêve qui devient réalité pour elles. Cela me donne une satisfaction extraordinaire de pouvoir aider les autres au quotidien. C’est le but de ma vie de pouvoir rendre l’autre heureux. Cela m’apporte aussi de la positivité.»
La Fam-Unie Foundation propose une panoplie des formations et de l’accompagnement aux bénéficiaires. «Nous avons des cours en informatique et des cours d’alphabétisation mais aussi des séances de thérapie psychologique, de yoga, de zumba, entre autres. Tout cela est mis en place pour que ces femmes puissent s’épanouir. La fondation a aussi un jardin communautaire qui est sous la responsabilité des bénéficiaires. Tout ceci est une bonne chose pour les personnes d’ici. Comme je le dis, ces personnes ont aussi droit au bonheur», souligne Doris Félicité.
Chantal Espitalier-Noël conclut en rappelant le besoin d’entraide et d’effort pour la pérennité de la fondation mais aussi de meilleurs lendemains pour les habitants du village. «Si on veut que ce village progresse, il faut changer la conscience des gens. Car wà force de tout recevoir en cadeau, cela ne les aide pas. Donc, à travers le sens de l’effort, ils valorisent ce qu’ils obtiennent et ça change l’état d’esprit.»
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