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Les triplés réussissent leur PSAC : le beau cadeau de Nelly, Kenny et Joddy

16 décembre 2019

L’heureuse famille : le grand frère, le papa, la maman et le trio.

De la joie dans le cœur. Un Noël avant l’heure. Kelly et Miguel Dacosta rayonnent de bonheur. Ils sont les parents de Nelly, Kenny et Joddy, des triplés qui ont reçu leurs résultats du PSAC (comme des milliers d’autres petits Mauriciens).

 

La bonne nouvelle, qui est tombée le jour de l’anniversaire de mariage civil du couple, le jeudi 12 décembre, a donné à la famille de Beau-Bassin la possibilité de voguer sur un petit nuage rose. Surtout que l’aîné, Hansley, a aussi bien réussi ses examens. «Le bonheur est quadruplé», confie la mère de famille, en faisant référence au titre de l’article de 5-Plus dimanche pour présenter ses trois amours quelque temps après leur naissance, il y a 11 ans : «Le bonheur est… triplé.» Les petits bouts sont devenus grands et feront leur entrée au collège à la rentrée 2020. Une nouvelle étape, une nouvelle aventure : «Mes petits ne le sont plus tout à fait. Ça me fait un gros pincement au cœur.»

 

Surtout que, pour la première fois, le trio sera séparé. Les deux garçons seront dans un collège et la demoiselle dans un autre : «Je crois que ça me fait plus mal qu’à eux.» Mais pour l’instant, avant de penser trop loin, avant de penser aux années qui filent, aux choses qui changent irrémédiablement, le temps est à cette joie de parents : «Miguel et moi, on n’en revient pas ! Nous revenons de loin, je peux le dire.» Oui, ces dernières années ont été dures. Gérer trois enfants aux niveaux différents, un fils plus grand avec ce que cela comporte, tout en assurant le boulot et les responsabilités d’adultes et de parents : un numéro d’équilibriste périlleux ! Mais ce n’est pas tout, précise Kelly. Il y a deux ans, son mari et elle ont réalisé une chose à laquelle il est difficile de faire face quand on est parents : «Mes enfants ne savaient pas lire !»

 

Malgré une scolarité traditionnelle jusque-là, Nelly, Kenny et Joddy n’avaient pas maîtrisé l’apprentissage de la lecture, une compétence de base à acquérir et qui mène à l’approfondissement d’autres savoirs et de notions. Face à cette situation qui les a laissés un temps désemparés, ils n’ont pas baissé les bras. «Nous avons contacté une orthophoniste et ils ont été inscrits pour des cours d’après-midi dans une école spécialisée. Et dès qu’ils ont réussi à acquérir la lecture, les choses se sont enchaînés positivement.»

 

Pour cela, il a fallu s’investir à plus de 100 % : «On a convaincu leur enseignante de les encadrer après les heures d’école. Elle a fait un super travail. On s’est assis avec eux tous les jours, même le dimanche, pendant au moins une heure pour les révisions.» Pendant des mois, il y a eu des post-it collés partout dans la maison, avec des choses à retenir, raconte-t-elle avec le sourire. Les parents qu’ils sont ont dû se replonger dans des savoirs lointains pour aider leurs petits.

 

Réapprendre pour mieux encadrer : «Si on nous donne un papier du PSAC, je suis sûre que Miguel et moi, nous avons toutes les réponses.» Donner de son temps, surtout. Beaucoup de temps : «Je pense que c’est ça le plus important, donner de son temps et de son attention à ses enfants. Les encourager, ne pas baisser les bras.» Mais aussi ne pas leur communiquer un stress de grand… et les récompenser. «Nous allons à Rose-Hill pour leur acheter quelque chose de sympa», confie la maman super fière, ce samedi 14 décembre, dans la matinée. Parce qu’une si belle réussite, c’est Noël avant l’heure…

 

«Problem kolez»

 

Ça, ça revient comme les letchis, chaque année… Les parents insatisfaits des collèges où devront se rendre leurs enfants à la rentrée 2020. La distance des établissements est la principale raison de la grogne. Si, cette semaine, il fallait entreprendre les dernières démarches pour s’enregistrer au sein des collèges du Service diocésain de l’Éducation catholique, pour l’inscription dans les collèges d’État, les formalités devront être accomplies le jeudi 19 décembre. Les parents mécontents devront patienter après cette date afin de pouvoir participer à un deuxième exercice d’allocation.

 

En chiffres et en infos

 

Le taux de réussite : 73,86 %. Une baisse de 1,33 %  a été enregistrée par rapport à 2018 (75,19 %). Par matière : anglais (78,06 %), mathématiques (79,82 %), français  (82,76 %), science (74,71 %), histoire et géographie (74,62 %), hindi (72,43 %), urdu (74,36 %), tamil (72,27 %), marathi (72,59 %), telugu (78,36 %), Mandarin Chinese (76,47 %), Arabic (70,59 %), kreol morisien (78,86 %).

 

100 % de réussite : c’est le cas de 25 écoles. Les filles au top : leur taux de réussite est de 79,32 %, alors que celui des garçons est de 68,35 %.

 

La bonne performance des ZEP : Aimé Césaire Government School, Cascavelle Government School et Bambous A Government School ont augmenté leur taux de réussite.

 


 

Ashtrinee Seebarat : «Krishty, notre fierté»

 

 

La petite star de la famille a 11 ans. Et une tête bien faite. Krishty Seebarat, une habitante de Surinam, a fait naître chez elle un feu d’artifice de sourires. Le plus ensoleillé ? Celui de sa maman, Ashtrinee, toute fière de son enfant et de ses 4 unités. Elle qui, avec son mari Amit, élève quatre enfants, vit une joie intime, celle d’une maman. Son secret pour la réussite de sa fille (et des autres membres de la fratrie) ? Du temps et de l’amour : «Il faut s’asseoir avec nos enfants, les aider dans leurs devoirs, dans leurs soucis. Les encadrer, les guider. Ne surtout pas leur mettre la pression. Je pense que c’est ça le plus important.» Leur permettre de vivre leur enfance, aussi : «Elle avait des leçons parce qu’elle le souhaitait mais je la laissais faire ses activités, regarder ses films. Néanmoins, j’imposais, quand même, une heure précise pour aller dormir.» Il faut aussi prêter attention et prendre les décisions qui s’imposent : «Quand j’ai vu que dans son école, on n’exploitait pas son potentiel, j’ai demandé son transfert.»
 

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