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30 avril 2024 16:03
Ce que cette journée signifie pour moi : «Historiquement le 1er Mai est un jour férié qui avait été demandé par rapport à la classe des travailleurs dans le cadre du combat pour leurs droits et leur dignité. Ce jour a une grande valeur parce que pour moi, la population mauricienne, c’est surtout une population de travailleurs. Dans le passé, il y a eu un premier meeting ce jour-là et depuis, c’est devenu traditionnel et les partis politiques tiennent des rassemblements le 1er Mai. Avec cela, je trouve que la fête du Travail a perdu un peu ses valeurs. Pour moi, la signification première de la fête du 1er Mai, c’est surtout de célébrer les travailleurs de notre île.»
Concernant le cachet politique attaché à cette célébration : «Il y a beaucoup de jeunes qui s’intéressent à la politique car il y va du futur de notre pays, mais de là à aller écouter les messages diffusés dans des hauts-parleurs, je ne pense pas qu’il y en a beaucoup qui vont faire cette démarche. Pour ma part, je préfère lire les visions, les stratégies, les actions qui sont proposées pour l’avancement du pays que d’aller écouter les messages délivrés dans des meetings.»
Ce que cette journée signifie pour moi : «Le 1er Mai, c’est la fête du Travail et pour moi, c’est quelque chose d’important. C’est important de travailler. Asize, res koum samem, krwar ki pou gagn tou dan lamin, c’est impossible en 2024. Notre travail, c’est notre gagne-pain ; c’est important de célébrer cela et de reconnaître la valeur de notre métier, peu importe la profession qu’on fait.»
Concernant le cachet politique attaché à cette célébration : «Je ne suis pas très politique et je suis cela vraiment de loin. Je ne pense pas que je vais suivre les discours ; je vais plutôt profiter de cette journée comme d’un jour de repos. Je travaille parfois 300 à 340 jours par an, et pour cette journée spéciale, je vais surtout faire quelque chose que j’aime...»
Ce que cette journée signifie pour moi : «La fête du Travail revêt une grande importance, car elle commémore les sacrifices et les luttes des travailleurs tout au long de l’histoire. Les efforts du Dr Maurice Curé et du Parti Travailliste ont conduit à des améliorations fondamentales des conditions de travail : la journée de huit heures, la réglementation des heures supplémentaires et leur rémunération, de meilleurs salaires, une protection contre les sanctions arbitraires, une pension de vieillesse, des soins de santé gratuits, une éducation gratuite pour les enfants, de meilleures conditions de vie et le droit de vote. La fête du Travail nous rappelle les défis permanents auxquels sont confrontés les travailleurs du monde entier.»
Concernant le cachet politique attaché à cette célébration : «En suivant les déclarations et les activités des différents partis, nous pouvons évaluer leur engagement à améliorer les conditions des travailleurs et à faire progresser les objectifs du mouvement syndical. Comprendre les positions des partis politiques sur la fête du Travail nous permet à nous, individus, d’évaluer leur soutien à des initiatives telles que le salaire équitable, l’équité, les environnements de travail sûrs et la protection sociale pour les travailleurs de Maurice.»
Ce que cette journée signifie pour moi : «Pour moi, la fête du Travail, c’est donner de la valeur à toutes les personnes qui contribuent à l'avancement de notre pays et de son économie. C’est aussi réaliser l’importance de chaque métier. Je pense que beaucoup plus de jeunes devraient commencer à travailler à temps partiel tout en continuant leurs études, car cela leur permettrait d’avoir plus de maturité et de sens des responsabilités.»
Concernant le cachet politique attaché à cette célébration : «À Maurice, personnellement, je trouve qu’on ne donne pas assez de valeur à la fête du Travail. Il me semble que c’est plus une célébration de la politique et de ses différents partis. Je ne suivrai pas leurs messages, car pour moi, ça va plus dans le sens d'une campagne électorale qui peut être faite n’importe quel autre jour de l’année.»
Ce que cette journée signifie pour moi : «La fête du Travail est une occasion de mettre en lumière la valeur et l’importance de chaque travailleur. En tant que jeune enseignant du secondaire, cette journée me rappelle non seulement l’importance de notre métier, mais aussi les défis auxquels nous faisons face, notamment en raison de récentes modifications législatives. Cette année, je tiens à rendre un hommage spécial à tous les travailleurs, plus particulièrement aux agents d’entretien. Récemment, une jeune femme travaillant dans ce secteur a partagé sur les réseaux sociaux comment elle avait été injustement critiquée par des collègues de bureau. Cet incident souligne combien le respect et la reconnaissance envers ces professionnels essentiels sont parfois insuffisamment exprimés. »
Concernant le cachet politique attaché à cette célébration : «La fête du Travail, c’est le moment de faire une pause et de reconnaître le dur labeur de tout un chacun. Pour moi, ça va aussi être une journée pour rester connecté avec ce qui se passe sur la scène politique, surtout que les élections générales arrivent bientôt. Je ne compte pas aller aux meetings en personne comme chaque année ; à la place, je vais suivre tout ça de près depuis mon canapé, en ligne. Les partis politiques vont sortir le grand jeu pour convaincre et je veux entendre ce qu’ils ont en tête pour notre développement.»
Ce que cette journée signifie pour moi : «C’est une fête des travailleurs et on mérite un jour de congé au moins par an pour tout le travail effectué pour le développement de notre pays, que l'on soit un travailleur manuel ou un employé de bureau. Il faut célébrer tous ceux qui travaillent pour faire avancer notre île.»
Concernant le cachet politique attaché à cette célébration : «C’est un moment festif pour tout le monde et le peuple mauricien, du moins la majorité, va au meeting pour l’ambiance. Moi, je n’y vais pas et je ne suis pas vraiment ce qui se dit, car la politique et moi, ça fait deux. Je ne trouve pas d’intérêt à écouter les partis politiques déblatérer sur des sujets qui sont parfois sans intérêt et hurler dans un micro pour diminuer les autres partis.»
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