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31 mars 2014 14:40
Rien, plus rien ne sera comme avant. Et c’est ce qui le révolte au plus haut point. Car, en une fraction de seconde, son monde a cessé de tourner. La faute à qui ? ne cesse de se demander Vinod Kooshye dont le fils Vikesh a connu une fin horrible dans le tunnel du Caudan, le 30 mars 2013. Un jour qu’il n’oubliera, certes, jamais. En tout cas, cet ex-policier est sûr d’une chose : «Il y a eu négligence. Quelqu’un doit payer. Car c’est notre famille qui a été brisée à jamais. Mon fils avait toute la vie devant lui. Il était en bonne santé, il avait un travail, il avait tout pour être heureux.»
Depuis cette tragédie, chaque jour qui passe semble voir grandir un peu plus sa colère. Pour cause ! «J’avais un seul fils, un seul. Une négligence lui a coûté la vie. Ses cousins aussi ne méritaient pas de connaître un tel sort. C’étaient des enfants qui avaient à cœur leurs responsabilités, qui avaient des projets à accomplir. Comment survivre après un tel drame ?» En tout cas, sa décision est prise : «Je vais entamer des poursuites car je ne pardonne pas et ne je pardonnerai jamais. Ce n’est pas une question d’argent car tout l’or du monde ne pourra pas remplacer mon fils. J’ai soif de justice. Pour lui, pour ses cousins et toutes les autres victimes. D’ailleurs, j’ai fait le choix de ne pas accepter les Rs 300 000 que l’État remettait aux familles. Rs 300 000 pour quoi faire ?» Une souffrance que rien ne pourra arrêter. Mais l’obtention de la justice pourra peut-être l’apaiser un peu ; aider cet homme à faire le deuil de son fils bien-aimé.
C’est un père meurtri qui réclame justice.
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