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Par Yvonne Stephen
2 octobre 2016 12:22
Vous allez sourire. Et peut-être même éclater de rire ! Tout dépend de votre sensibilité à l’humour un peu potache, qui ne vole pas très haut et qui ne titille pas les neurones (un peu comme nos politiciens). Parfois, un film n’a que ça comme ambition : amuser. Et dans Central Intelligence (Agents presque secrets), le couple improbable – formé de l’imposant Dwayne Johnson et du poids léger Kevin Hart – y arrive… ou pas. Si les critiques assassinent ce buddy movie, les spectateurs, eux, semblent l’apprécier (le film a réalisé une belle performance aux USA) ! En même temps, comment résister à ce duo improbable et au fait de découvrir un Dwayne Johnson (l’imposant The Rockquoi !) en version plus jeune et rondouillet (les muscles missing), dansant et chantant sous la douche… Une scène à voir, absolument !
Hilarante, mais aussi très triste à la fois : il se fait malmener par les super populaires de son lycée. Halte au bullying ! Néanmoins, le film ne tourne pas autour des angoisses des adolescents, de la violence à laquelle ils font face à l’école et à leurs difficultés s’ils ne rentrent pas dans le moule de la «branchitude». C’est plutôt la revanche d’un musclé (faute d’être une blonde, le Dwayne). Et c’est Robbie, l’ado victime de moqueries, qui revient dans son lycée 20 ans plus tard à l’occasion d’une réunion des old boys (mais c’est les USA, il y a des girls aussi). Il a pris des biscotos, prétend travailler pour la CIA (un peu en disgrâce, mais ça il ne le dit pas) et n’a plus de poignées d’amour (dommage).
À l’époque du lycée, Calvin (Kevin Hart), un des gars super populaires, avait pris sa défense et c’est celui-là même (un petit hasard à la Hollywood) dont Robbie – qui se fait désormais appeler Bob – a besoin pour une mission ultra-secrète, ultra-dangereuse, ultra-ça fout trop grave les jetons. Calvin, coincé dans une vie ennuyeuse de comptable, va le suivre – sans trop savoir où il met ses grimaces – dans une aventure où il se passe tout et n’importe quoi (même l’envie de faire pipi sur un portable). Entre les missions suicides et les moments de sap dan la mor (en mode une blague-une baston), une madame un peu trouble va apparaître et chambouler l’amitié des deux copains.
La catchphrase de l’affiche française est : «Cet été, on sort les gros calibres.» Un lien ? Pas du tout, sinon vous vous trompez de catégorie de film ! La femme de toutes les révélations affirme à Calvin que Bob est un tueur recherché par la CIA. Rien que ça ! Alors que la course poursuite avec les méchants se poursuit, Bob devra rassurer son acolyte pas si consentant que ça (oui, parce que l’amitié, c’est important même si on vous tire dessus, hein). De quoi offrir des situations plus que cocasses ! À déguster sans trop d’attente et sans modération. Alors, n’hésitez pas à sourire, si l’envie vous en prend.
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