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Par Yvonne Stephen
2 octobre 2016 12:29
Yeux bleus revolver. Sourire de charmeur. Retenez vos cris de fans tout feu, tout flamme. Et vos larmes aussi (parce que le temps qui passe, ça n’a pas que du bon). Mel Gibson est de retour et il va mettre le firedans son tout nouveau long-métrage ! Selon les critiques, l’intérêt de Blood Father, thriller actuellement au menu dans les salles obscures, est de retrouver cette icône des années 80, sex-symbol de L’Arme Fatale, beau gosse au regard miam… Sauf que là, il a pris un petit coup de vieux. Rien de bien grave si vous aimez la barbe et les rides (ça a son charme). Et si pour vous, le summum du grrrrr, c’est un visage trop bronzé, ce mec, pardon, ce film, est fait pour vous !
Bon, à part Mel, que vous réserve ce thriller d’action sans fioriture signé Jean-François Richet (Mesrine) ? Une plongée dans l’Amérique loin des clichés de Bollywood (mais pas trop loin des clichés tout court), avec ses mobile homes décrépis, ses bikerspérimés ressassant la guerre du Vietnam ou ses collectionneurs des objets venant des SS (oui, oui, c’est aussi glauque que ça) et ses magouilles financières. Mais aussi parce que c’est du cinéma, parce qu’il faut avoir des good good feelings, le lien d’amour entre un père et sa fille. C’est qui le papounet ? Mel, of course ! Dans Blood Father, il est John Link, ancien dur, pa zantiditou(ex-motard, ex-alcoolique, ex-taulard).
Cependant, il ne fait plus ces trucs de mesan dimunn là depuis longtemps. Il vit dans une caravane, loin de tout, et mène une petite existence de solitaire pas super sympathique, mais qui lui convient bien. Néanmoins, son monde – qui ne donne pas trop envie, quand même – va voler en éclats suite à un appel. Non ! Ce n’est pas le restau japonais du coin qui refuse de lui livrer à domicile, mais sa fille Lydia, 17 ans, qui est un peu dans la merde. L’adolescente débarque chez lui, poursuivie par des narcotrafiquants après un braquage qui a mal tourné (oui, alors que toi, cher adolescent, tu fais le truand sur Facebook).
Le petit souci, c’est que les membres du cartel ne s’attendent pas à tomber sur notre Mel (qui n’est pas tout doux, tout miel, hein). Son amour pour sa fille – qui mérite tout de même une petite fessée – va lui donner des ailes et des envies de se transformer en héros (quel homme ce Mel). C’est une histoire de rédemption (avec un peu de violence). Si certaines critiques estiment que theMel est au top de sa performance d’acteur, d’autres ne sont pas aussi positifs. Idem pour le scénario et la réalisation (qualifiés tantôt de nerveux et de musclés, tantôt de sans intérêt).
Mais pour adoucir les critiques et ne voir que les aspects au top de ce film, il suffit de prendre un peu de Mel ! C’est aussi simple que ça.
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