Dans la troupe de… The Troupe

1 juin 2015 02:33

Des irréductibles, visiblement. Surtout des jeunes qui ont vite pris goût aux planches. Durant la semaine écoulée au KaféT@ Komiko, à Rose-Hill, The Troupe, qui réunit des mordus de théâtre, a présenté son adaptation de la pièce de J. B. Priestley, An inspector calls, dans laquelle il y a toute une enquête policière après le suicide d’une femme. Un prétexte pour l’auteur de parler de la lutte des classes, résultant en une pièce en trois actes, considérée comme un classique du théâtre du XXe siècle.

La directrice de The Troupe, Soraya Sayed Hassen, nous parle de la troupe et du désir de ses membres de transmettre leur amour du théâtre et de la littérature. «Tout a commencé en 2012, avec des étudiants de l’Université de Maurice où j’enseignais la littérature. C’étaient des gens qui n’étaient jamais montés sur scène. Nous nous sommes appuyés surtout sur mon expérience en Angleterre où il fallait souvent présenter des adaptations de textes étudiés», explique-t-elle.

La bande se lance et présente, en 2012, An Ideal Husband d’Oscar Wilde. «Malgré le fait de jouer dans une salle qui n’était pas top à Belle-Rose, c’était une sacrée expérience pour les élèves. La deuxième fois, en 2013, plusieurs sont revenus ainsi que des élèves de plusieurs collèges, à qui j’avais fait un appel. On a présenté A midsummer’s night dream de Shakespeare au MGI, avec un plus grand response», précise Soraya Sayed Hassen.

Ce qui nous amène à An inspector calls où anciens et nouveaux de The Troupe – Anam Balbolia, Tanesh Ittoo, Chaya Seewoonarain, Deepa Appadoo, Nadhiir Kurmoo, Yashraj Rohan Bhudoye et Aqiil Gopee – se côtoient. Sans oublier Mohini Dausoa, le stage and costume designer, et le technical director Nikhil Shibnauth. La directrice, elle, adopte la positive attitude : «Nous allons continuer à promouvoir le théâtre, surtout en parlant de textes qui sont dans le syllabus des étudiants. L’engouement est là, ce serait trop bien d’avoir un peu plus de coups de main de la part des autorités concernées.»   

À bon entendeur, salut !