Publicité
1 juin 2015 12:04
C’est bien votre deuxième concert chez nous ?
On va dire que oui, mais en fait, c’est la troisième fois que je viens chez vous. J’étais venu pour le Festival Sakifo (NdlR : en 2008 aux Salines), mais il y avait eu une annulation le jour où je devais chanter et ce n’est que le lendemain que j’ai pu monter sur scène. Puis, j’étais revenu pour le Festival Reggae Donn Sa. En tout cas, je suis super content de venir à l’île Maurice, de retrouver les fans et toute la population !
Qu’allez-vous nous proposer justement ?
Un peu de tout, on va faire le tour des albums, Cours d’histoire, France Afrique, Africa Revolution, avec environ deux ou trois titres de chaque album. Voilà un peu le répertoire qui sera proposé.
D’autres activités en marge du concert sont aussi prévues…
Effectivement, il y aura, je pense, la visite d’une école (Ndlr : l’école de musique de Petite-Rivière-Noire qui sera inaugurée pour l’occasion). On sera certes un peu serré sur le temps, mais je tiens vraiment à faire ce genre d’activité, car pour moi, l’éducation est très importante, c’est la base, c’est la clé de tout, c’est le réveil. Donc, aller dans une école, ça fait partie du combat que je suis en train de mener.
Parlez-nous de l’accueil de votre dernier album, «Dernier rappel», sorti l’année dernière ?
L’accueil a été très positif. On est très contents, surtout au niveau des fans qui attendaient du reggae roots et des messages pour l’Afrique et l’humanité. On est heureux du résultat en France, en Afrique, partout. Mais tout le monde sait qu’avec le piratage, on ne s’attend pas à un disque de platine ou à un disque d’or !
Comment se porte le reggae dans le monde ?
Il se porte très bien ! En ce moment, il y a beaucoup d’artistes reggae comme moi qui font des tournées, par exemple Alpha Blondy, au niveau de l’Afrique et de la France ! Donc, on tourne, on bouge, il y a un public pour ça. On arrive à remplir des salles. Je sors du Zénith et je peux vous dire qu’il y avait du monde ! On peut dire que la musique reggae se porte très bien et que le combat continue à travers cette musique.
Quels sont vos projets après les concerts, puisque vous allez être chez nous et aussi au Festival Sakifo le week-end qui vient ?
Après le concert, je pense que je vais rentrer, me reposer au Mali. Les musiciens bougent beaucoup, c’est vrai, mais quand je rentre à Bamako, je ne bouge pas beaucoup, je reste à la maison. Je n’aime pas sortir en fait, je suis très casanier (rires).
À vos billets
À l’heure où nous mettions sous presse, il restait toujours des billets. Ils sont en vente à Rs 400 aux endroits suivants : Deejay Music (Rose-Hill), Dodo Music (Mahébourg), Rajah Music (Flacq), Meli Melo Music (Curepipe), Master Sound (Bambous), Metro Music (Super U Grand-Baie et Belle-Rose), Danny Music et Harbour Music (Port-Louis), et Lespri Ravann au Caudan.
Publicité
Publicité
Publicité