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2 septembre 2017 16:29
Mai1940. C’est la guerre. Et la malchance pour un groupe d’alliés (français et anglais) qui se retrouve pris au piège à Dunkerque, en France. Devant eux, l’océan. Derrière, les troupes allemandes qui s’amènent. Pourtant, la mission de sauvetage est en route… Voilà l’histoire vraie, intense, désespérée mais aussi héroïque que propose Dunkerque, nouveau long-métrage du toujours très acclamé Christopher Nolan.
Mais l’intensité du film ne se trouve pas dans la violence graphique. Car Dunkerque a été classé PG 13 aux USA. On ne risque pas d’y voir des intestins et des membres qui sautent partout comme dans Il faut sauver le soldat Ryan ou Tu ne tueras point. Nolan vise autre chose que la boucherie humaine frontale, comme il nous l’a montré avec ses précédents films (on parle tout de même du réalisateur de la trilogie Dark Knight, d’Inception, d’Interstellar, entre autres). Et cela passe par un vrai sens du montage et de la mise en scène, quelque chose d’inspiré, porté par des acteurs qui le sont tout autant : Tom Hardy, dont on ne verra pas beaucoup le visage, le théâtral Kenneth Branagh et de jeunes visages comme Harry Styles, ancien membre des One Direction, et Fionn Whitehead, vu dans la série britannique Queers.
Toute une équipe, toute une histoire, tout un cinéma rehaussé par le fidèle compositeur de Nolan, le grand Hans Zimmer, qui propose encore une musique de film mémorable après l’Interstellar intense du même Nolan. Si après tout ça, vous n’avez toujours pas envie d’aller voir Dunkerque, on ne peut rien faire pour vous…
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