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26 juillet 2020 23:23
Il était une fois… Cindy. Cette adolescente de 15 ans, issue de milieu modeste, rêve d’être palefrenière et de monter des chevaux. Elle s’approche de son rêve en décrochant un job dans une écurie. Sauf qu’un mystère familial – et une maman pas d’accord du tout – semble planer sur cette situation…
Voici l’histoire toute gentillette (c’est un film de 84 minutes pour les enfants et les ados) d’A Horse Called Wish, production sud-africaine écrite et réalisée par Daniel Buckland, que l’on peut voir sur Netflix depuis le 17 juillet, et coproduite avec Tamarin Films and Services Ltd (voir hors-texte). En plus de quelques belles prises de vue (notamment à Cascavelle et Rivière-Noire), de visages connus parmi les figurants (Jake François, Joel Ramdoo et Vincent Pellegrin), deux de nos compatriotes ont des rôles plus importants.
Tout d’abord Robert Furlong qui interprète le propriétaire d’un snack sur la plage et qui est un peu une figure paternelle pour Cindy. «Ce tournage, qui s’est fait en 2018, sonne pour moi comme quelque chose d’extraordinaire. Il démontre les opportunités actuelles que propose le cinéma, pour nous, acteurs mauriciens, mais aussi pour les métiers qui se greffent autour de ça. Pour le film lui-même, c’était pro, mais en même temps, l’équipe sud-africaine était accessible. Je pense notamment au scénariste sur le plateau, un vrai poète dans l’âme», confie l’homme de théâtre, ancien président de la Fondation Malcolm de Chazal, également acteur dans des productions locales et maintenant internationales.
Et puis, il y a notre Stable Master, Amanda Khan, que l’on connaît plus comme danseuse pour la troupe Omada et qui fait elle aussi du théâtre – on l’a vue dans la version anglaise de Lapin blanc, lapin rouge au Caudan Arts Centre, en septembre dernier. Cette Canadienne qui a posé ses valises dans l’île depuis 2003 en est à son premier film : «Il y a eu un petit casting et voilà, ça s’est bien passé par la suite. Ce qui m’a surtout marquée, c’est la collaboration entre l’équipe mauricienne et celle de l’Afrique du Sud. On parlait le même langage du cinéma. Travailler comme ça est juste fantastique, j’étais à l’aise, même si c’est mon premier film (rires).»
Sinon, dans les autres rôles, on retrouve Hannah Gonera (Cindy), Bianca Simone Mannie (sa mère) et Antony Coleman (le directeur d’écurie). Après tout ça, il ne vous reste plus qu’à aller capter notre belle île Maurice sur Netflix.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre compagnie ?
La société de production TOP South Africa, appartenant à Giselher Venzke, est mon Business Partner et a coproduit des films à Maurice entre 2001 et 2003. En 2013, TOP Mauritius a été créée, avec laquelle nous avons commencé à bosser. Au total, on a coproduit 14 films avec le support de l’Economic Development Board (EDB), la plupart pour le marché allemand et pour l’international aussi. Parmi, Guerre froide sous les tropiques (2014), Une nounou en voyage : mission île Maurice (2016), six épisodes du récent Mon Amour du Lagon et Mari Team (2019), et des scènes de Bad Banks (2019).
Quelle a été votre implication dans «A Horse Called Wish» ?
En 2018, Perplexia Pictures, compagnie britannique d’Angus Fletcher et de Ronald Henry, a contacté TOP Mauritius pour la production de quatre films pour le jeune public : A Horse Called Wish, The House On Seahorse Bay, Camp Getaway et Inspector Sunshine. Des films réalisés à 100 % à Maurice, encore une fois avec le support de l’EDB et son Film Rebate Scheme, avec des tournages de plus de deux mois avec une équipe essentiellement mauricienne. Un vrai challenge vu qu’il a fallu bosser avec un petit budget pour ces projets.
D’autres projets ?
Oui, pas mal même en préparation jusqu’en 2021. Mais tout dépendra de l’ouverture des frontières.
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