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Lucy : Scarlett, elle sait tout

17 août 2014

Que se passe-t-il lorsqu’on arrive à se servir de la totalité des capacités de son cerveau ? C’est la question qu’a dû se poser le réalisateur Luc Besson, avec sa nouvelle réalisation, Lucy, qui nous vient comme un film de science-fiction rempli d’action. Un long-métrage avec un bon potentiel, un bon casting (Morgan Freeman, Scarlett Johansson, Choi Min-sik) et l’envie de retrouver l’homme qui nous a offert Léon et Le Cinquième Élément, et non celui qui a réalisé les Minimoys ou encore Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec.

 

Lucy nous parle d’une étudiante qui, à la suite d’un accident, aura la capacité de se servir de son cerveau et détiendra des pouvoirs illimités ; elle pourra notamment arrêter le temps, connaîtra toutes les langues, effectuera toutes sortes de calculs mathématiques… Bref, ses aptitudes seront infinies. Mais, bien sûr, un tel talent est très convoité…

 

Eh bien, à la vue de Lucy, beaucoup plus mouvementé que la chanson du groupe Alliage, on se rend compte que Luc Besson aime s’amuser avec les courses-poursuites et autres affrontements, ce qui n’est pas pour déplaire. Mais là où le long-métrage est plus maladroit, c’est quand il se veut cérébral. Ça devient alors plutôt grossier, avec des explications sur fond de vidéos d’accouplements d’animaux et une espèce de scène cosmique qui laisse sans voix, mais pas dans le bon sens du terme. 

 

Les fans de Scarlett Johansson devraient aimer (même si on les conseillera de découvrir plutôt le très étrange Under The Skin), tout comme ceux des films d’action (même si The Raid 2 est sorti avant). Mais Lucy n’est pas plus que ça. Pire, sa prétention intellectuelle le rend encore plus moyen. 

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