Publicité
2 août 2014 19:00
Charlton Heston les a connus bien après. Car bien avant qu’il ne les rencontre, les singes de La Planète des singes étaient passés par plusieurs étapes avant de réduire l’humanité à l’esclavage. Une bonne idée de prequel qui a accouché, en 2011, de La Planète des singes : les origines, un blockbuster techniquement bluffant, mais qui nous offrait surtout de l’émotion comme on n’espérait plus en voir dans un film à gros budget. Maintenant, place à sa suite : La Planète des singe : l’affrontement, réalisation de Matt Reeves, responsable du percutant Cloverfield et du remake du film suédois Let the right one in.
Les choses s’annoncent mal pour l’humanité dans ce deuxième volet ; César, le singe intelligent, a encore plus de singes dans ses rangs, au point d’en faire une sacrée armée dans un monde où un virus dévastateur a quasiment eu raison de l’humanité. Sauf qu’une poignée de survivants a fait une trêve avec les singes. Une trêve fragile car les tensions sont de plus en plus présentes, pouvant à tout instant dégénérer en une sale guerre qui mettra l’une des deux espèces à genoux.
Il y a quelque chose de désespéré dans ce La Planète des singes : l’affrontement, avec sa situation tendue. Car encore plus que son prédécesseur, l’émotion prédomine dans ce deuxième opus, le rendant plus intense, tout en n’occultant pas l’aspect spectaculaire de l’ensemble. Parce qu’encore une fois, les singes sont bluffants de réalisme (merci à la technique de Performance capture qui fait des merveilles depuis le Gollum du Seigneur des Anneaux), avec donc des «performances» d’acteurs qui donnent des singes mémorables, comme César bien sûr, mais aussi Koba, son acolyte, pendant que Gary Oldman, Keri Russel et Jason Clarke essaient de négocier.
Bref, on tient là un blockbuster qui veut aller droit au cœur, tout en conservant son statut de film à grand spectacle, chose un peu rare par les temps qui courent et qui fait de La Planète des singes : l’affrontement, un film à découvrir.
Mais où avait-on laissé Seth McFarlane ? La dernière fois qu’on avait entendu parler de lui, il se portait plutôt bien, surtout après son fameux Ted, mettant en scène Mark Walhberg et un ours en peluche insolent. Fort de son succès, le metteur en scène et humoriste (aussi créateur des séries American Dad et Les Griffin) nous propose, cette fois, un western, bien entendu placé sous le signe de la comédie décomplexée.
Albert à l’ouest, c’est l’histoire d’un gars un peu malchanceux au Far West ; Albert a été lâche lors d’une fusillade, et voilà que sa bien-aimée, un peu volage, le quitte. Mais une belle femme arrive en ville et l’aide à retrouver son courage. Tout irait bien si le mari de la belle, un sale bandit, n’entrait pas en scène à son tour…
Oui, ça a l’air un peu sérieux, mais Albert à l’ouest ne l’est pas du tout. Pendant environ deux heures, il vous faudra oublier un peu la finesse pour vous concentrer sur un humour pipi caca pas toujours d’un bon goût. Mais la mayonnaise scatologique semble prendre plutôt bien, avec souvent des gags hilarants, le tout avec des comédiens qui ont l’air de bien s’amuser : Seth McFarlance, mais aussi les charmantes Charlize Theron et Amanda Seyfried, mais aussi Liam Neeson et Neil Patrick Harris (Barney de How I Met Your Mother). Bref, des joyeux lurons pour une comédie un peu grossière, mais bien marrante au final.
Une série de situations comiques dans un décor très western.
Publicité
Publicité
Publicité