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1 juillet 2014 03:20
C’est une vague sur laquelle des clubbers du monde entier aiment surfer. Car quand elle déferle, la Latin House Music ne laisse personne insensible sur son passage. Et quand deux ténors des platines, Silvio Luz & Gregor Salto, sont aux commandes, personne ne peut résister à l’idée de prendre d’assaut les pistes de danse – surtout qu’il s’agit de deux pointures dont la réputation n’est plus à faire.
Gregor Salto est connu pour des titres comme Mas que nada, Lambada 3000, Damelo et Messe Messe, des morceaux qui soulignent parfaitement l'identité musicale de monsieur Salto comme un artiste Afro/Latin House et dont la renommée s'étend à la plupart des pays européens, au Moyen-Orient, à l’Afrique, aux Caraïbes et aux USA. Silvio Lux est, lui, une jeune étoile montante dont les mixes teintés d’influences latines connaissent beaucoup de succès
Pour eux deux, la musique… leur musique est une affaire de partage. C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas hésité une seconde à venir faire danser les Mauriciens. À l’heure où nous mettions sous presse, il était prévu qu’ils soient aux platines hier soir, lors de la soirée Madness in Brasil au Shotz, à Flic-en-Flac. Mais deux jours plus tôt, c’est dans le cadre festif et magique de l’hôtel Tamassa, à Bel-Ombre, que nous les avons rencontrés. Et entre sourires et bonne humeur, les deux DJ débordaient d’énergie.
«C’est fantastique d’être ici et de faire ce qu’on aime le plus», lâche Silvio Luz en faisant référence à sa visite chez nous. Gregor Salto, de son côté, ne cache pas son envie de s’imprégner de notre île, de sa culture, son ambiance, sa musique, pour ensuite, pourquoi pas, donner vie à d’autres sons : «Je suis toujours à la recherche d’inspiration. C’est pour cela que j’invite les Mauriciens à m’envoyer leurs samples : modernes et plus traditionnels, que ce soit via Facebook ou Sound cloud.»
Dans leur domaine de prédilection, les deux DJ se sont très vite distingués. Mais à quoi peut-on attribuer le succès de la Latin House Music ? «Les racines de la musique latine et sa force découle de la culture européenne et africaine. C’est ce qui fait sa beauté», explique Gregor Salto. Pour Silvio Luz, «pour se démarquer à l’heure actuelle, il s’agit de ne pas tomber dans le commercial et de proposer des sons qui ont une âme». S’il y a quelque chose sur laquelle les deux collègues sont d’accord, c’est bien «les bonnes vibes» qui se dégagent de notre île et qui peuvent être, pour eux, une bonne façon de se ressourcer avant d’aller faire danser d’autres clubbers dans d’autres parties du monde.
Quoi qu’il en soit, ces deux latin lovers ne sont pas prêts de s’arrêter en si bon chemin. Un chemin où résonnent leurs airs latinos...
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