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Après qu’une voiture a mortellement renversé le policier Beekharry à Coromandel : sa famille réclame des dommages de plus de Rs 42 M à une compagnie d’assurance

L'absence du policier pèse encore très lourd sur les membres de sa famille.

Près de six mois se sont écoulés depuis l’accident qui a coûté la vie au policier Ackbar Beekharry, 25 ans, survenu à hauteur de la route principale de montée S, à Coromandel. Les membres de sa famille, lourdement affligée par sa disparition tragique, ont déposé une plainte en réclamation contre la compagnie d’assurance de la conductrice de la voiture impliquée, évoquant notamment les dommages moraux subis. Affaire à suivre… 

Leur douleur est indescriptible. Depuis que le policier Ackbar Beekharry, âgé de 25 ans, a été brusquement arraché à la vie, celle des membres de son entourage a été bouleversée à jamais. Près de six mois après que le jeune homme a été mortellement renversé, son épouse, ses parents, et ses frères et sœurs ont déposé une plainte en réclamation devant la Cour suprême contre la compagnie d’assurance de la conductrice de la voiture impliquée dans cette tragédie. Dans un document rédigé par l’avoué Naseebah A. Chatharoo-Chummun, une somme de plus de Rs 42 millions a été invoquée par la famille, notamment pour les dommages moraux subis, une perte de revenus, les frais funéraires et la perte de la moto. Le procès devrait démarrer le 19 septembre.

 

L’accident ayant coûté la vie au policier Ackbar Beekharry, rappelons-le, remonte au 19 mars 2024, en début de soirée. Ce soir-là, les membres de son entourage l’attendaient à la maison pour l’iftar lorsqu’ils ont appris la bouleversante nouvelle. Le jeune homme circulait à moto aux abords de la route principale de montée S, Coromandel, en direction de Port-Louis, lorsqu’il a été balayé par une voiture en face du Chantier de Plaisance. Le SAMU n’a pu que constater son décès en arrivant sur les lieux. La conductrice du véhicule impliqué – une habitante de Beau-Bassin âgée de 41 ans – a été soumise à un alcootest qui s’est avéré négatif. Elle fait l’objet d’une accusation provisoire d’homicide involontaire.

 

Dans ledit document, les proches de la victime évoquent le fait que le jour du drame, la conductrice de la voiture impliquée «failed to stop at the white line, emerged abruptly and imprudently in front of him and in doing so, fatally collided with the motorcycle of the deceased». Ils considèrent que cette tragédie est survenue «as a result of the sole and exclusive fault and/or negligence and/or imprudence of the defendant’s insured, that is, the driver of the car». La famille Beekharry cite, d’ailleurs, tout ce dont la conductrice a manqué et ayant conduit à cet accident tragique, à savoir «driving without due care and attention, lack of caution, reckless driving, failing to have proper control of vehicle, failing to pay heed to the presence of the deceased’s motorcycle on the main road, failing to observe the road traffic sign by emerging imprudently onto the main road from the secondary road without ascertaining that the road was clear».

 

Le policier Ackbar Beekharry, qui était affecté à l’Emergency Response Service Metro Sud, était marié depuis seulement deux ans lorsqu’il a été arraché à la vie. Sa veuve Shifa relate, dans cette plainte, le fait d’avoir été privée de «the love and affection of the deceased» et qu’elle ne pourra jamais «be able to achieve her dream and ambition to have a normal couple and family life». Elle raconte qu’avant sa tragique perte, «she was active and jovial», mais qu’à présent, «her life has changed completely as she has lost the love of her life». Sa disparition subite, dit-elle, «is still causing her stress» puisque «her marital life has been impacted irreversibly». Les parents et les frères et sœurs du jeune homme se disent tout aussi affectés par son brusque décès et avancent qu'ils devront «live with this trauma for the rest of their lives». Son père Naushad nous confiait notamment : «Mon fils m’a toujours rendu fier. Linn touzour relev loner nou fami. Il était tout simplement extraordinaire. Mo ena ankor de zanfan me zame pa pou ena enn lot kouma li. Sa soufrans-la pa fasil pou sirmonte parski nou ti bien atase.» Pour toutes ces raisons, et tant d’autres, la famille souhaite être dédommagée d’une somme de Rs 42,4 millions.

 

La compagnie d’assurance est ainsi appelée à se présenter devant la Cour suprême le 19 septembre pour le début du procès.