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Jacques Clain, victime d’un «hit and run» mortel - Christabelle : «Mo invit sofer kinn touy mo tonton pran so responsabilite»

Jacques Clain a succombé à ses blessures après avoir été victime d’un délit de fuite mortel.

Cet homme de 64 ans a succombé suite à un accident avec délit de fuite à l’avenue Sivananda, à Floréal. La police et la famille de cet habitant de Cité Sadally lancent un appel à témoin pour retrouver le conducteur.

Non. Jacques Clain n’a pas été victime d’une chute fatale comme on aurait pu le croire. L’autopsie pratiquée sur la dépouille de cet homme de 64 ans a été déterminante. Le Dr Gungadin, Chief Police Medical Officer, a conclu à une fracture et une dislocation du cou provoquées par un hit and run.

 

C’est dans la soirée du samedi 14 mars que le drame s’est produit. Jacques Clain, un habitant de Cité Sadally, à Vacoas, a été retrouvé gisant sur l’asphalte à la rue Sivananda, à Floréal, vers 22 heures. Il portait des blessures à la tête et saignait du nez. Lorsque le policier mandé sur place l’a interrogé, il a été incapable de bouger et de parler. Il semblait aussi sous l’effet de l’alcool, selon la police.

 

Il a, par la suite, été examiné par le personnel du SAMU, à l’arrivée de l’ambulance sur les lieux, avant d’être transféré à l’hôpital de Candos où il a rendu l’âme vers 1h25. Après que l’autopsie a conclu à des blessures dues à un accident, la police recherche le conducteur qui a percuté Jacques Clain.

 

Les enquêteurs et la famille de la victime lancent d’ailleurs un appel à témoins. «Sa inn arive lor sime disik pre kot site Sadally mem. Bann dimoun par laba dir zot inn tann tapaz. Inn retrouv mo frer anba apre sa», souligne Mario Clain qui a aussi perdu un autre de ses grands frères, Sylvio, il y a quelques années. Cet habitant de La Caverne a appris la mauvaise nouvelle concernant Jacques par un voisin de son frère à Cité Sadally. Il s’est alors rendu directement à l’hôpital de Candos où il a retrouvé Jacques dans un état semi-comateux. «La polis ti panse linn bwar linn tonbe. Apre lotopsi ki nou finn kone linn viktim enn hit & run.»

 

Ce qui révolte sa famille. «Mo invit sofer kinn touy mo tonton pran so responsabilite. Pou ki rezon li pann telefonn SAMU ek la polis aswar la ? Li ti bizin al la polis. Tousala revoltan. Li difisil pou pardonn li», martèle Christabelle Coosnapen-Clain, la fille de Mario. Son oncle était célibataire et vivait seul. Cet ancien employé d’une fabrique de maquettes de bateaux, dit-elle, collectionnait les petits boulots depuis qu’il avait pris sa retraite et il était porté sur la bouteille. Quoi qu’il en soit, il ne méritait pas un tel sort, lance Christabelle. «Nou fami dan tristess. Mo tonton pa merit sa. Mo lans enn lapel. Si zame kikenn konn kitsoz, al denons sofer la ek la polis.»

 

Les funérailles de Jacques Clain ont eu lieu le dimanche 15 mars, en l’église Notre-Dame de la Visitation. En présence de tous ses proches très affligés par ce malheur. D’autant que l’enquête policière avance péniblement. Pour cause : le lieu de l’accident est très mal éclairé et n’est pas couvert par des caméras CCTV. Mais ils gardent quand même espoir que le chauffard pourra être retracé.