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La photo d'un nourrisson décédé utilisée pour réclamer des dons en ligne - Sa mère Elleza : «Mo demann piblik pa tom dan sa piez-la»

Le couple a porté plainte à quatre reprises après avoir eu vent de ces arnaques en ligne.

Il y a un peu plus d’un an, Hansley Appou et Elleza Ami ont vécu la pire des souffrances lorsqu’ils ont perdu leur petit Winsley Appou, âgé de seulement trois mois. Une enquête avait été initiée car le nourrisson était mort étouffé à la crèche après avoir bu son lait. Dans l’espoir d’obtenir justice pour leur petit ange, ils avaient consigné une déposition au poste de police et s’étaient adressés à la presse. Ils étaient alors loin de se douter que leur photo ainsi que celle de leur enfant décédé, seraient, par la suite, récupérées par des gens mal intentionnés. 

Elleza raconte : «Quelques mois après avoir vécu ce cauchemar, j’étais au travail lorsqu’une amie m’a contactée pour me dire que notre photo avait été partagée sur les réseaux accompagnée d’un message pour demander des dons.» En effet, cet arnaqueur avait voulu faire croire que le couple réclamait de l’aide des membres du public pour l’intervention chirurgicale de leur nourrisson en Inde. Le message partagé incluait également un numéro de compte.

 

Le même jour, Elleza s’est rendue au poste de police de sa localité pour consigner une déposition en ce sens. Au fil des mois, cependant, la même publication a à nouveau été partagée à plusieurs reprises, sur différents comptes, mais toujours accompagnée du même numéro de compte. «Au total, mon compagnon et moi avons porté plainte à quatre reprises. Notre dernière déposition remonte à ce lundi 18 juin. La police nous a demandé de récupérer toutes les captures d’écran pour les lui remettre et de nous présenter l’acte de décès de notre enfant», relate Elleza.

 

En attendant que les forces de l’ordre mettent la main sur l’individu responsable de ces publications, elle a tenu à alerter la population : «Mo demann piblik pa tom dan sa piez-la.» Elle ajoute avec beaucoup d’émotion : «Cela nous fait beaucoup de peine de voir que la photo de notre enfant est utilisée à mauvais escient. Nou dimann sa bann dimoun-la ena inpe leker. Zot pa ti pou kontan ariv zot enn zafer parey.»