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Le corps d’Hurbungs Abeeluck identifié après 48 heures | Sa sœur Isabelle : «Nous sommes effondrés»

25 juillet 2016

La victime a été percutée par une voiture à Bois-Marchan.

Sa famille est restée sans nouvelle de lui durant 48 heures. Et l’idée qu’un malheur aurait pu arriver à Hurbungs Abeeluck n’avait traversé l’esprit de personne. Ce, bien que les médias annonçaient depuis le samedi 16 juillet qu’un homme d’environ 40 ans avait succombé à un accident de la route. Il essayait de traverser la route principale, à Bois-Marchand, sur une bicyclette lorsqu’il a été heurté par une voiture. La conductrice, une Australienne de 46 ans, habitant Pereybère, a été arrêtée. L’alcotest auquel elle a été soumise s’est révélé négatif. Elle a comparu devant la Bail and Remand Courtle même jour sous une charge provisoire d’homicide involontaire avant de retrouver la liberté conditionnelle.

 

«Nous avons entendu cette nouvelle aux infos. On ne pouvait pas se douter que c’était lui car il n’a même pas de bicyclette», confie Isabelle, la sœur de la victime. Complètement dévastée, elle explique que ce n’est que le lundi 18 juillet qu’elle a appris la terrible nouvelle par une de ses tantes. La police étaitallée frapper à la porte de cette dernière pour savoir si la victime était l’un de ses fils. «La police avait eu des renseignement comme quoi mon frère était de la famille Abeeluck. Et comme ma tante habite à Pamplemousses et porte le même nom, la police est allée chez elle et lui a demandé de se rendre à l’hôpital pour l’identification.»

 

Maçon de profession, Hurbungs Abeeluck vivait à Pamplemousses depuis environ deux ans avec Korine Clément, sa concubine. Selon celle-ci, la bicyclette sur laquelle se trouvait la victime au moment des faits appartient à un ami. «Je ne sais pas où il était allé ce jour-là. Je ne me suis pas inquiétée lorsqu’il n’est pas rentré le soir car il s’absentait parfois de la maison. Et le lendemain, des habitants de la localité m’ont dit qu’ils l’avaient aperçu ce jour-là près de la boutique du coin», relate Korine Clément, les larmes aux yeux.

 

Pour Isabelle et les siens, le départ tragique d’Hurbungs est d’autant plus dur à accepter qu’il y a tout juste un an, ils ont enterré un autre des leurs :le petit frère de la victime qui avait mis fin à ses jours. Isabelle s’efforce tant bien que mal de rester forte pour sa vieille mère. Hurbungs, précise-t-elle, était l’aîné de six enfants. Sans enfant, il avait décroché un nouvel emploi dans une usine sucrière située dans le Nord. Et il avait prévu de prendre son poste le 19 juillet. Mais la veille, ses proches et amis l’ont conduit à sa dernière demeure.

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