Fin de cavale pour Poloco, de son vrai nom Patrick Steeve Prinsley Serret. La police a arrêté ce récidiviste notoire de 46 ans le jeudi 27 juin alors qu’il se trouvait dans une voiture, à Poste-de-Flacq. Il avait des bijoux volés sur lui estimés à environ Rs 1 million.
Cet habitant de Cité Briqueterie était recherché par diverses unités de police depuis trois mois pour quatre délits. Il était, entre autres, wanted par les policiers de Pointe-aux-Sables pour une affaire d’agression à l'arme blanche sur son jeune frère, un habitant de cette localité, le 22 mars. «Mo pou tir to lavi», avait lancé Poloco à celui-ci avant de l’agresser avec un sabre japonais. Le récidiviste notoire a ensuite pris la fuite lorsque la police est arrivée.
Il était aussi recherché par les policiers d’Abercrombie pour utilisation d’un engin explosif. Les policiers de Petite-Rivière étaient également à sa poursuite pour une affaire de damaging property by band. En cavale, il ne s’est pas non plus présenté en cour dans une énième affaire où il était déjà en liberté conditionnelle. Le magistrat
a alors émis un mandat d’arrêt contre lui.
Entre Poloco et la police, c'est une histoire remonte à sa tendre jeunesse. Né le 25 février 1981, Poloco est fiché à la police depuis l’âge de 15 ans. Il compte plusieurs peines d’emprisonnement, entre autres, pour damaging property, damaging public property, damaging property by band, viol, menace de mort, kidnapping ou encore refus de laisser la police travailler dans l’exercice de ses fonctions et assaulting police. Il est d’ailleurs connu comme «enn dimoun mari violan» dont le nom suffit à donner la chair de poule aux habitants de son quartier.
La police soupçonne ce récidiviste notoire qui cumule des démêlés sans fin avec la justice d’être le présumé meurtrier de Denis Fine, assassiné par balle dans sa maison à Pamplemousses en janvier 2010. Pourtant, alors que sa réputation de dangereux récidiviste est connue, Poloco finit toujours par retrouver la liberté conditionnelle.